Un spectacle musical de François Chaffin et Benjamin Coursier
Théâtre rock, concert de mots, Prométhée poème électrique est un dialogue rythmique où la voix du Titan se mêle au son des guitares, touchant au cœur nos faillites contemporaines, alors que jamais l’homme n’a autant confondu la lumière et le feu.
S’appuyant sur le mythe fondateur, travaillant la figure d’un Prométhée contemporain revenu nous demander ce que nous avons fait de son feu, le texte interroge notre époque, à travers les thèmes de la connaissance et le pouvoir, du progrès, de l’inhumanité et de la répartition des richesses.
Dans les pulsations d’une poésie électrique et mal élevée, la voix se tresse dans les cordes d’une guitare aux mille sonorités, formant en elle un dit poétique et combustible, une pulsation verbale et mélodique.
Prométhée : — J’ai secouru les hommes, ces idiots du début, sans poil ni plume, ni griffe ni dent. Ma faute très lucide fut d’aider les mortels et de leur offrir une reine aveugle : l’espérance. La lumière devait leur donner un avenir moins sombre. Je la leur ai donnée à boire, mais ils n’y ont vu que du feu. Et le feu pour vivre a besoin de tant de morts… Est-ce que je me suis trompé ?
Le système — Tu es un artiste, tu fabules en serrant tes petits poings ! Ton monde n’est pas le vrai monde, il n’est pas taillé dans le corps des hommes, mais dans un morceau de vent, une histoire pour les enfants.
Prométhée — C’est compliqué de discuter avec toi, parce que c’est toujours la machine qui parle dans ta bouche.
À l’occasion des représentations au Festival d’Avignon, la compagnie a édité un livret comprenant le texte du spectacle dans sa version intégrale, accompagné d’un CD audio. Derniers exemplaires, nous contacter pour commander votre collector !
Vous pouvez en télécharger gratuitement une version PDF, en cliquant sur la couverture ci-contre ! (PDF, 700k)