De septembre à décembre 2017, une dizaine de jeunes de la ville de Verrières-le-Buisson, répondant à une proposition de la médiathèque et du Théâtre du Menteur, ont écrit et tourné un court-métrage vidéo d’une quinzaine de minutes, en partant d’une idée simple : et si les adultes n’existaient plus… Un bel exemple du genre d’ateliers que la compagnie mène en territoire…
Les ingrédients de l’atelier court-métrage
- Les partenaires : Médiathèque, service culturel, service jeunesse, Théâtre du Menteur
- Les participants : une dizaine de jeunes de 13 à 17 ans
- Le lieu : un lieu pour l’écriture (la médiathèque), un lieu pour le tournage (cave et grenier de la médiathèque)
- Le calendrier des ateliers : de septembre à décembre 2017, les mercredi après midi (séances de 2h ou 3h)
- Restitution : projection du film à l’occasion de la réouverture du cinéma de Verrière-le-Buisson rénové
- Logistique : Tous les matériels de tournage et de montage sont fournis par le Théâtre du Menteur
Et voici le résultat ! !
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le déroulement de ce type d’atelier…
Premier mouvement : l’écriture du film (8 heures / 4 séances de 2h)
Nul besoin d’être un spécialiste, un praticien régulier ; ces ateliers s’adressent à tous, en particulier à ceux qui disent : « Je ne sais pas écrire, ce n’est pas pour moi ! »…
Animé par des consignes facilitantes et ludiques, l’atelier propose aux participants de se risquer dans une écriture inventive, en dehors de toute évaluation scolaire, afin de s’intéresser à ce qui, dans ce qu’on écrit, échappe aux usages normés de la langue, pose question, émeut, provoque l’envie de jouer !
Réactive, inventive et ludique, nous concevons l’écriture du scénario (et du découpage technique) comme une étape indispensable sur le chemin de la réalisation, permettant de s’accorder sur le sujet du film, les dialogues, la mise en images du scénario. Une fois trouvée une thématique, saisir le fond et en interroger les formes possibles, en déduire des consignes, alterner l’écriture solitaire, en binôme, en bande.
Restituer après chaque consigne, faire jeu avec les mots, donner de la voix, au besoin réécrire ou reformuler la consigne, essayer encore, chercher, avancer, aller quelque part, ne jamais présumer où…
Nous avons le scénario, passons à sa mise en forme.
Deuxième mouvement : la réalisation (12 heures / 4 séances de 3h)
Il s’agira d’inventer, à partir du scénario écrit par les participants, un court-métrage destinée à se présenter en public, qui formera la caisse de résonance de l’atelier.
Direction d’acteur, répétitions des scènes, recherche des lieux de tournage, des éléments sténographiques, des accessoires, des costumes font partie du travail qui précède et accompagne le tournage.
Ensuite on tourne : maniement de la caméra, des lumières, des outils de prise de son, tout sera mis en œuvre pour une captation optimale des images et des sons nécessaires à la bonne réalisation du film.
Troisième mouvement : le montage et la post-production (12 heures)
Après le tournage, un crédit d’heures est attribué pour toutes les opérations de post-production : montage des images et des sons, étalonnage, mixage, titrage, création du fichier master, etc.
La post-production se fait sur le matériel de la compagnie (sans les participants) dans le courant du mois suivant l’atelier, en fonction de la date de projection retenue…
Quatrième mouvement : la projection du film (1 séance de 2h / prévoir un buffet !)
C’est enfin le moment de projeter notre film : nous prendrons soin de convier les parents et amis des participants, et toutes les personnes reliées à la médiathèque, aux services culturel et jeunesse, afin d’offrir la plus large audience possible à la restitution de l’atelier.
Total des heures (préparation, écriture, tournage, post-production, projection) : 37 heures