Quoi, le printemps, mais vous n’y pensez pas ? !
Si. Je pense à lui, au renouveau, à la révolution inaperçue de nos saisons de théâtre, qui s’achèvent, se poursuivent et recommencent toujours.
Je pense au poids des fatigues accumulées qu’un rayon de soleil soulèverait, aux envies qui bourgeonnent encore, aux rencontres qui font quelques fleurs en avril, en mai, en juin, et parfois des cerises.
C’est à ce moment de la saison qu’il faut tenir, un pied sur hier, un pied sur demain, alors que le présent demande sa pitance…
Tenir et bondir, prendre élan vers nos territoires arpajonnais où La fabrique d’écriture trouve écho dans la voix des patrouilleurs, prendre élan vers La Cavalerie, où se prépare, entre Tentatives et Cafés à écrire, le Cabaret des gens, un festival d’artistes du Val d’Essonne.C’est ainsi, on ne peut rien lâcher ni tenir, il faut être là, ici et maintenant, printemps maussade ou pas, perspectives électives pluvieuses, alors que Prométhée souffle entre ses paumes un morceau d’une braise optimiste !
A tout à l’heure, je vous laisse la lumière allumée… et n’oubliez pas le printemps !
François Chaffin