51 mots pour dire la sueur

Princesse. cowboy. danseuse. super-héros. magicienne. cosmonaute… 
Quand j’étais petit(e) je voulais devenir grand(e).

Bon, je vous sens total open, on est ensemble une grosse demi-journée
et believe-moi je vais faire de vous des top workers !
Commençons derechef par le salut à l’employeur et le pitch de présentation personnelle !

Recommencez à entendre vos voix.
Ce n’est pas rien. Elles vous diront :
« tu es là, fais-toi plaisir, il n’y a rien à gagner, surtout pas ta vie ».

Touche à toute.
Moi ce que j’aimais bien dans mon boulot c’était bosser à mains nues.
C’est ça que j’aimais dans mon boulot, c’était quand mes mains étaient fières de moi…

J’attends qu’on m’appelle.
Il m’a dit “on vous appellera.”
Et j’ai déjà perdu beaucoup de sang…

 Du travail ?

Je n’ai besoin de rien, merci.



Le spectacleSide-project
Adam et Ève, la punition divine, le désamour de l’être et du faire, un stage de re-motivation pour re-demandeur d’emploi, un jeu de chaises (de bureau) musicales, des cœurs qui éclatent et des corps qui rebondissent… 51 mots pour dire la sueur est une farce poétique et politique, un oratorio burlesque sur les postures et les passions qui nous relient au monde du travail.
Conjuguant mots, gestes et musiques, le spectacle fait polyphonie et cadence de la question de notre existence face à la brutalité de l’emploi tel qu’il s’impose à nous, et se veut une vision expressionniste et débridée de l’urgence de réfléchir ensemble aux fondations d’un nouveau modèle social, qui ne ferait pas du travail l’élément dominant du « vivre ensemble »…

Elle et lui : — princesse. cowboy. danseuse. super héros. magicienne. cosmonaute. quand j’étais petit(e) je voulais devenir grand(e). pour que mes rêves dépassent la réalité. on nous répétait que l’enfance était sans avenir que ce n’était pas une bonne place qu’on y gaspillait du temps et des forces et qu’il fallait vite se mettre au travail. alors on s’est dit «  d’accord je vais devenir grand(e). très grand(e).  » pourtant j’étais petit(e). tout(e) petit(e). une voix plus forte que les autres nous a demandé «  adam et eve qu’est-ce que vous allez faire de votre vie ?  » mais moi je n’en savais rien je ne savais même pas qu’il fallait faire quelque chose de sa vie ! alors je suis devenu(e) un homme / une femme. adulte professionnel(le). pas princesse ni cowboy. pas danseuse. pas super héros. pas magicienne. pas cosmonaute. non. c’était fini le temps des rêves…

 

Teaser

Photos
Janvier 2019, images de la création au TAG à Grigny (1). Toutes photos © Ernesto Timor. Pour des photos de répétition plus anciennes, il y a ce post-ci et puis ce post-là !
Argumentaire

Du contexte menant à l’écriture
Aujourd’hui plus que jamais le travail fait parler de lui : il agit sur les individus comme sur les sphères politiques, économiques, médiatiques, sociales, tant il se métamorphose (et nous avec), se raréfie, se fragmente, se délocalise et se perd… bref, il nous hante !
Le XXIe siècle sonne-t-il le glas du travail tel que nous le connaissons  ?
Contraint de toutes parts par les normes capitalistes, l’évolution des technologies, la raréfaction des matières premières et le désastre écologique annoncé, le travail pourra-t-il être encore le principal agent structurant de nos existences ?
La volonté farouche des pouvoirs établis de «  sauver le travail  » ne trahit-elle pas la difficulté que nous éprouvons à passer à une autre époque où le travail ne constituerait peut-être plus une valeur centrale ?
Ne devrions-nous pas nous interroger davantage sur le sens du travail, sur ce qu’il nous offre et nous arrache ?

Paysages scéniques pressentis
À partir du texte de 51 mots pour dire la sueur, récit fragmenté dont chaque partie (monologue, dialogue, scène chorale) est une variation de la relation choisie ou subie qui nous agrège au travail, j’ai le désir de :
• réunir une équipe de comédiens (deux femmes et deux hommes) pour donner chair et voix à ces «  poèmes de la sueur  » et faire jeu de ses contenus rythmiques et harmoniques (cf poème électrique / unisson / voix lead / parlé-chanté)…
• créer un spectacle où musique (enregistrée) et théâtre fusionnent et proposent au spectateur une dramaturgie sonore et visuelle convoquant, au-delà des mots et des notes, un travail corporel où gestes et mouvements participent du récit (cf oratorio / choralité / danse / jaillissement)…
• avec les deux musiciens d’Appat203 (musique électro-inventive et granuleuse) et Denis Malard (créateur et architecte d’ambiances sonores), faire alliage de la composition musicale et de la spatialisation dynamique de la parole et des sons, afin d’offrir un univers immersif où se télescopent les nuances du récit et l’énergie de la bande son (cf micros / acoustique / bruitisme / scansion)…
• situer l’action et la parole dans un espace évoquant une salle de réunion ou un open space traversé (parfois avec tumulte) par un ballet de chaises roulantes, de stimuli visuels et sonores, de fenêtres donnant sur le vide, d’îlots rêvés où abriter ses inquiétudes (cf néon / vidéo / chaises musicales / point chaud)…

 

 

 

 

Photo et graphisme © Ernesto Timor - 51 mots pour dire la sueur


Distribution

Un spectacle du Théâtre du Menteur
Texte et mise en scène : François Chaffin
Musique : Nicolas Verger et Olivier Métayer (groupe Appat203)
Avec : Lionel Bécimol, Violaine de Carné, Céline Liger et
Joël Lokossou
Sons et lumières : Denis Malard et Manu Robert
Graphisme, photos, objets communicants : Timor Rocks !
Administration de production : Louise Romé
Recommandé à partir de 13 ans. Durée estimée : 1h20.

Partenaires de production

Production : Théâtre du Menteur

Coproduction : le TAG (Grigny) et Théâtre Victor Hugo (Bagneux)

Avec les soutiens de : l’ADAMI, la SPEDIDAM, la Ferme de Bel-Ebat (théâtre de Guyancourt), Centre culturel André Malraux (Fleury-Mérogis), Centre culturel Jacques Tati (Orsay), Théâtre Intercommunal d’Etampes, le Grand Parquet (Théâtre Paris-Villette), Théâtre de Verrières-le-buisson.
La Cie est soutenue par la Région Île-de-France et le Département de l’Essonne.

 

Calendrier de la création
2016 et 2017
– écriture du texte et demandes de soutien (CNT, CNL)

fin 2017 et début 2018
– lectures publiques et professionnelles
– recherche de production et de diffusion

4e semestre 2018
– début des répétitions (premier module) répétitions (par modules de 5 à 10 jours) composition musicale, scénographie plastique, sonore et visuelle, mise en place de l’action culturelle avec les partenaires

janvier 2019
– création de 51 mots pour dire la sueur

Dates
◗ 25 janvier 2019, 19h30, le TAG, Grigny (91), sortie de résidence, www
◗ 2 février 2019, 20h30, espace culturel La Bergerie, Nangis (77), avant-première, www
◗ du 7 au 10 février 2019, 19h, Le Grand Parquet, Paris, premières, www
◗ 19 février 2019, 20h30, la Ferme de Bel-Ebat, Guyancourt (78), www
◗ 29 mars 2019, 20h30, théâtre intercommunal d’Etampes (91), www
◗ 5 avril 2019, 20h30, espace Jacques Tati, Orsay (91), www
◗ 13 avril 2019, 20h30, espace Bernard Mantienne, Verrières-le-Buisson (91), www
◗ 11 mai 2019, 20h30, salle André Malraux, Fleury-Mérogis (91), www
◗ 16 novembre 2019, 20h30, théâtre Victor Hugo, Bagneux (91), www

NB : la plupart des dates font l’objet d’événements regroupés sur notre page Facebook.

Le démolisseur sur rendez-vous, et autres métiers rêvés

Dans la tradition des clichés de travailleurs posant avec la solennité de leur fonction, le photographe Ernesto Timor a entrepris une galerie de portraits d’anonymes en travailleurs fictifs. Chacun se présente à nous avec son prénom véritable et le métier imaginaire qu’il s’est attribué, incarnation éphémère d’une vocation impossible ou allusion grinçante au monde du labeur. La scène est sobre et plausible : rien de plus qu’un geste, un outil improbable, une façon d’être, un décor emblématique de la profession… lumières et décors naturels  !

Les textes complétant ces portraits sont signés François Chaffin, résonnant avec sa création de 51 mots pour dire la sueur. Pour quelques-unes dérivées du texte du spectacle, ces présentations de fantaisie se sont majoritairement inspirées des diverses personnalités photographiées… 

(*) Au cours de saisons précédentes, sur ce même principe d’une création mêlant photo et texte en libre écho à une écriture théâtrale en gestation, nous avons notamment créé les Black Variations (en écho à Entretiens avec la mer) et les Salles d’attente (en écho à Je suis contre la mort). Des films photographiques qu’on peut toujours voir et ouïr là-bas.

 


 

Galerie en ligne

Pour une généreuse galerie d’échantillons, c’est par ici

 

création

Affiche NangisUne expo à découvrir pour la première fois fin janvier 2019 à Nangis (77), en parallèle à la création du spectacle !

La Galerie, Espace culturel, cour Émile Zola, 77370 Nangis.
Exposition du 23 janvier au 6 février 2019, Vernissage le 23 janvier à 20h.
Ouvert les mardis et mercredis de 14h à 18h, les samedis et dimanches de 15h à 18h.

NB : le 2 février, première de 51 mots pour dire la sueur à la porte à côté, salle de la Bergerie.

Pour la tournée de l’expo, toutes infos sur la page de la galerie en ligne.

Ruée dans les box #6, avril 2018 – Contre l’obscurantisme

Photo et graphisme © Timor Rocks ! - Contre l’obscurantisme Le flyer de la soirée (recto).   Ruée #6, vendredi 6 avril 2018 à 19h30 Contre l’obscurantisme Soirée de soutien à l’association Aigouma  Musique et danses africaines avec Dyali Jazz, etc. avec Philippe Lacarrière et son Lacca’s dream’n’bass Il y a quelques jours, au Mali, les écoles de Gandamia ont… Lire la suite...

Le rire de Mai 68

Je me souviens de l’incendie des couleurs de l’aube,
ma première nuit de liberté, première nuit d’occupation de l’école,
et du sentiment de vivre enfin qui s’élève à jamais…

(Souvenir d’un anonyme.)



En 2018, cinquante années se seront écoulées depuis les évènement de Mai 68. Le Théâtre du Menteur a choisi de faire vibrer encore l’espoir et l’énergie portés par cette révolte spontanée anti-autoritaire, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, qui a constitué le plus important mouvement social de l’histoire de France du XXe siècle.

Le rire de Mai 68 est une forme légère pour deux acteurs et quelques échantillons sonores collectés au sein des archives de l’INA, restituant la tonalité insurrectionnelle des prises de position des étudiants et des ouvriers.

Le texte, composé d’éléments provenant de sources historiques et journalistiques, se conjugue avec les slogans, poèmes et chansons nés de l’esprit fertile des barricades. Enchâssée dans la musique et les récits radiophoniques de l’époque, cette lecture révèle la passion et le goût pour le débordement qui insufflèrent à toute une génération un vent de liberté.

Diaporama d'une représentation

Traces d’une représentation publique (médiathèque de Saint-Michel-sur-Orge, mai 2018) : photos d’Ernesto Timor, extraits de la bande son de la lecture-spectacle, montage de François Chaffin.


Extrait de texte
La beauté est dans la rue
Affiche de Mai 68

Quand elle marche dans la rue
La colère, la colère
Quand elle marche dans la rue
La colère n’a que ses poings nus

(Grève illimitée, paroles et musique de Dominique Grange.)

Le rire de Mai 68, affiche

 

Lecture spectacle disponible en 2018, pouvant se jouer en tous lieux (nous fournissons les matériels techniques) : bibliothèques, établissements scolaires ou de santé, centres culturels et sociaux, MJC, lieux extérieurs, etc.

Distribution et soutiens
Corpus textuel : archives, récits historiques, poèmes, chansons, slogans, tracts…
Montage et adaptation des textes : François Chaffin
Ambiances sonores : archives radiophoniques et télévisuelles (discours, manifestations)
Lecteurs : Céline Liger, François Chaffin

Recommandé pour tous les publics à partir de 12 ans
Durée : 60 minutes

Dates à venir

 

Dates passées
◗ Sortie officielle : janvier 2018
◗ Avant-première : Ruée dans les box #3, 15 décembre 2017, 19h30, La Cavalerie www
◗ Samedi 24 mars 2018, 18h, Longpont (91), salle du conseil de la mairie
◗ Lundi 30 avril 2018, 18h, cinéma l’Entract’, Boën-sur-Lignon (42)
◗ Mardi 15 mai 2018, 19h30, Médiathèque, Saint-Michel-sur-Orge (91)
◗ Jeudi 17 mai 2018, 18h30, Médiathèque municipale, Saint-Pair-sur-Mer (50)
◗ Samedi 19 mai 2018, 19 et 21h, Musée national de l’éducation, Rouen
◗ Samedi 26 mai 2018, 20h, Cerny (91)
◗ Samedi 16 juin 2018, 17h, Office Municipal de la Culture et des Loisirs de Decize (58)
◗ Vendredi 22 juin 2018, 19h, Médiathèque Jean Falala, Reims
◗ Mardi 26 juin 2018, 19h, Médiathèque Louis Pergaud, Arcueil
◗ Mardi 31 juillet 2018, 21h, Festival des 7 lunes, Lapte (43)
◗ Lundi 3 septembre 2018, 19h30, Institut français, Dibouti
◗ Vendredi 23 novembre 2018, Nuit européenne des musées, Médiathèque Romain Rolland, Bruxelles
◗ Samedi 1er décembre 2018, 15h, Sous le charbon la plage, salle Marcel Pagnol, la Grand’Combe (30)

 

 

 

Les photographies présentes sur cette page sont toutes © Ernesto Timor, à l’exception bien entendu de l’image d’archives revisitée et des affiches crées par l’atelier des Beaux-Arts en 1968.

Bulletin de mars-avril 2018

Photo © Ernesto Timor - Le printemps qui vient

Sous la terre déjà se faufile une fleur entre les boues fluo, se tortille la tige vers un ciel raréfié, sous lequel toujours s’épanouissent en abondance nos vieilles chicanes humaines et toute une grisaille mécanisée… Sous la terre une fleur se prépare à partager l’expérience de notre existence…

Et si le printemps nous venait comme une tempête  ?

François Chaffin



Lecture-spectacle qui résonne #1  : le Rire de Mai 68
« Je me souviens de l’incendie des couleurs de l’aube, ma première nuit de liberté, première nuit d’occupation de l’école et du sentiment de vivre enfin qui s’élève à jamais… » Anonyme. Le rire de Mai 68 est une forme légère pour deux acteurs et quelques échantillons sonores collectés au sein des archives de l’INA, restituant la tonalité insurrectionnelle des prises de position des étudiants et des ouvriers.  Une tournée étoffée s’annonce, nombreuses dates printanières à découvrir  ! En savoir plus

Lecture-spectacle qui résonne #2  : le Grand Vacarme
« Je regarde mes mains, ô ces mains toutes rouges  ! ma capote pleine de sang  !… » Édouard Lefort, Souvenirs de guerre. Le grand vacarme est une forme légère pour un musicien et deux acteurs, qui fait écho à la vie quotidienne des Français pris dans la tenaille du conflit de 14-18, où l’horreur le disputait à l’absurde. Cette lecture est disponible toute cette année 2018… En savoir plus

Lectures-spectacles sur un plateau
 Le Théâtre du Menteur présentera des extraits de ses lectures spectacles lors d’un plateau départemental réunissant les professionnels du réseau des médiathèques en Essonne ce jeudi 15 mars à 11h. Médiathèque Chantemerle, 84 rue Féray, 91100 Corbeil-Essonnes.

Je suis contre la mort sur les routes
Quelques dates encore pour cette saison, d’Oloron-Sainte-Marie à Nimes en passant par Amiens. En savoir plus

Je retrouve mes ailes
Reprendre confiance grâce au théâtre, le beau programme ! Cet atelier a été mené par le Théâtre du Menteur à Guyancourt en collaboration vec la Ferme de Bel Ebat et diverses structures d’aide de retour à l’emploi… Le fruit de ces travaux a été bravement offert en ouverture d’une récente représentation de Je suis contre la mort, une caméra a tout vu…  A visionner ici

Moteur(s) !
Avec un décalage variable selon les situations et les territoires, nous avons le plaisir de publier plusieurs vidéos issues de nos ateliers court métrage.
Fin 2017, une dizaine de jeunes de la ville de Verrières-le-Buisson ont écrit et tourné une vidéo d’une quinzaine de minutes, en partant d’une idée simple  : et si les adultes n’existaient plus… Le résultat s’intitule Disparu(es).  A visionner ici

Nous venons d’obtenir l’autorisation de diffusion d’un documentaire poétique réalisé avec des détenus de Fluery-Mérogis, à visionner en toute liberté ! Le vent ne fait pas de prisonniers est un projet de fabrique d’écritures visuelles, textuelles et sonores, enregistrées sur un support vidéo et imaginées par les détenus de la Maison d’arrêt…  A visionner ici

Atelier court métrage : Disparu(es)

De septembre à décembre 2017, une dizaine de jeunes de la ville de Verrières-le-Buisson, répondant à une proposition de la médiathèque et du Théâtre du Menteur, ont écrit et tourné un court-métrage vidéo d’une quinzaine de minutes, en partant d’une idée simple : et si les adultes n’existaient plus… Un bel exemple du genre… Lire la suite...

Ruée dans les box #5, mars 2018 – Parloir vibrant

Que l’on gueule ou que l’on murmure, il faut que ça flambe !       Ruée #5, vendredi 9 mars 2018 à 19h30 Parloir vibrant Concert de mots participatif Lors de ces soirées que nous programmons désormais plusieurs fois par an, nous souhaitons laisser le micro ouvert afin que tout(e)… Lire la suite...

Bulletin de janvier-février 2018

Photo © Ernesto Timor - Adieu Thierry

Mon poteau Thierry est parti juste après Noël, il s’est offert l’immensité pour faire écho à sa voix…
De « Mœurs d’une guerre » en 1989 jusqu’à « Entretiens avec la mer » il y a peu, il a dessiné avec moi les jours et les nuits du Théâtre du Menteur, habité de sa vaste présence toutes les tentatives que nous avons faites ensemble pour que surgissent les choses qui sont derrière les choses.
J’aimerais vous dire que la vie continue…

François Chaffin



En slip avec les anges…
Thierry Barthe nous a quittés ce 27 décembre. Sa route était étroitement liée au Théâtre du Menteur depuis 1989…
Sa voix sur des photos extraites de nos archives, encore 3 minutes en sa compagnie… A visionner ici



Lecture-spectacle qui résonne #1  : le Rire de Mai 68 (création 2018)
« Je me souviens de l’incendie des couleurs de l’aube, ma première nuit de liberté, première nuit d’occupation de l’école et du sentiment de vivre enfin qui s’élève à jamais… » Anonyme. Le rire de Mai 68 est une forme légère pour deux acteurs et quelques échantillons sonores collectés au sein des archives de l’INA, restituant la tonalité insurrectionnelle des prises de position des étudiants et des ouvriers. En savoir plus

Lecture-spectacle qui résonne #2  : le Grand Vacarme (récits de vie et de mort durant la Guerre de 14–18)
« Je regarde mes mains, ô ces mains toutes rouges  ! ma capote pleine de sang  !… » Édouard Lefort, Souvenirs de guerre. Le grand vacarme est une forme légère pour un musicien et deux acteurs, qui fait écho à la vie quotidienne des Français pris dans la tenaille d’un con it où l’horreur le disputait à l’absurde. En savoir plus

Trois lectures de 51 mots pour dire la sueur en janvier-février
Cette farce poético-politique sur ce qui nous relie au travail (quand il est là, quand il s’en va, que nos bras baissent et que nos yeux n’y trouvent plus demain… à moins que…) se créera fin 2018 / début 2019. Mais c’est tout de suite que nous avons le plaisir de vous inviter à l’une des 3 lectures parisiennes que nous proposons en prologue à cet oratorio contemporain  ! Les 18 janvier (à 15h la sacd beaumarchais), 22 janvier (à 20h30 à l’atelier 44 et 15 février (à 15h au théâtre mouffetard). En savoir plus

Je crie ton nom  : vitalité, oralité, liberté  !
A partir de textes écrits au fil d’ateliers réalisés par la compagnie ces dernières années à la Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis par des personnes détenues, mélangés à des capsules sonores enregistrées par des enfants (dans le cadre d’un atelier organisé par le TPV), nous voulons mettre en voix et en mouvement une lecture-spectacle ou les mots fusionnent avec la musique électro-inventive du groupe Appat203, offrant sur scène un mélange bondissant des énergies propres au théâtre et au concert…
Restitution hors-les-murs, au Théâtre Paris Villette, dans le cadre du festival Vis-à-vis, le 26 janvier 2018 à 19h. En savoir plus

Je crie ton nom  : Vitalité, Oralité, Liberté !

Je crie ton nom est un concert de mots, un oratorio polyphonique contemporain sur le thème de la liberté ; celle qui vient à manquer, qu’on appelle dans un cri ou un silence, celle que l’on fantasme et qui nous fait vibrer. A partir de textes écrits au fil d’ateliers réalisés… Lire la suite...