Reconfiguration des écailles

Reptile était de nouveau en résidence au TAG à Grigny du 1er au 5 mars, et le spectacle se dessine un peu mieux à chaque session.

Au fil de cette traversée incertaine et chahutée par la crise sanitaire, Julien a dû quitter le projet pour des raisons de santé… nous te souhaitons une belle réparation, camarade !
Céline, Manu et moi poursuivons notre chemin inventif, nos écailles se distinguent nettement maintenant, nous serons prêts pour les premières du 4 juin au Grand Parquet à Paris, nous espérons nous en aller ensuite au festival d’Avignon.

La mise en scène, l’interprétation, les musiques et le son, la scénographie et la lumière, tout s’assemble et nous soulève ; le printemps est notre ami.

Est-ce qu’on vous a dit que vous étiez les bienvenus ?

Nota bene : le TAG étant fermé aux représentations publiques, la date du 26 mars qui devait être notre première n’aura pas lieu, comme annoncée initialement.

FC


 


Pour tout savoir sur cette prochaine création : Reptile.

Reptile au milieu du gué

Fait froid, mais on est là, on a laissé des traces de pas sur la neige au-dehors, on a branché la machine à café, la sono et les lumières, on a fait craquer les mots dans la musique…

Quatrième semaine de répétitions, le milieu du gué, les textes se racontent sans papier (ou presque), notre scénographie est au complet, Manu a mis de la lumière un peu partout, du rouge un peu partout, des ombres et des coups d’éclat, le plateau s’est couvert de micros, il reste assez de place pour le cri, assez d’espace pour le geste, ça va…

Nous faisons naitre le Reptile, avant-première le 26 mars, le théâtre du Grand Parquet à Paris au début du mois de juin, le festival d’Avignon ensuite, mais après ?

Que va devenir cette création, coincée entre les impératifs des mesures sanitaires, les théâtres empêchés de rouvrir, les saisons à venir majoritairement constituées des reports de programmation, comment respirer au-dessus des problèmes, retrouver le fil avec les publics ?

Tout reste à inventer…

FC


En résidence au TAG à Grigny du 8 au 12 mars 2021, photos © Ernesto Timor.


Pour tout savoir sur cette prochaine création : Reptile.

Reptile : de plus en plus près

Reptile, Théâtre du Menteur - photo © Shan
Photo © Shan

En mars prochain, la nouvelle création du Théâtre du Menteur, Reptile, de François Chaffin, sortira des limbes de nos répétitions, qui se poursuivent à un rythme à peu près mensuel, pour l’essentiel au TAG à Grigny.

À la croisée du théâtre et de la musique, Reptile est un concert de mots sur le désordre amoureux qui tente de faire écho à nos alchimies intimes, nos pulsions de vie et de mort, avec l’espoir d’en faire vibrer l’énergie, la folie et l’humour !
C’est l’histoire chaotique d’Eros qui dirait à Thanatos : «  Pourquoi choisir le cœur si c’est pour viser dedans ?  »
Oui, Reptile est un oratorio électrique donnant voix à cette force sauvage qui nous traverse et nous transporte au-delà de toute raison…

 


 

Teaser vidéo de Céline Liger, nouvelles traces de résidence en novembre-décembre 2020, avec sampling du dossier de production.
Pour retouver ce dossier dans son intégrale et tout savoir sur cette prochaine création : Reptile.

Jean de la Fontaine, chroniques de l’intemporel



1621-2021 : quadricentenaire de la naissance de Jean de La Fontaine !

Le récit (histoire et œuvre) de Jean de La Fontaine est ici interprété par Céline Liger et François Chaffin, sous la forme ludique d’une émission de télévision. La journaliste bombarde de questions le fabuliste et sollicite parfois le public, en l’invitant à faire état de ses connaissances sur cet auteur majeur de la littérature française.

Impertinentes, poétiques et politiques, les réponses de La Fontaine, empruntées à son œuvre (fables, correspondance, nouvelles, etc.), nous offrent un voyage joyeux et actuel au cœur de l’homme et de la société…

 

 

 

Quelques repères sur Jean de la Fontaine

Jean de la Fontaine a marqué l’histoire par ses Fables. Son œuvre occupe une place de choix dans le patrimoine culturel français et certains préceptes sont entrés dans la sagesse populaire.

Né à Château-Thierry, dans la campagne picarde, le 8 juillet 1621, Jean de La Fontaine grandit en se passionnant pour la lecture d’œuvres antiques. Parallèlement à ses études, il fréquente un salon de jeunes passionnés de littérature, les « chevaliers de la table ronde » et compose ses premiers vers.

En 1654, La Fontaine publie sa première comédie  : l’Eunuque, adaptée du poète latin Térence. La mort de son père, en 1658, le laisse dans une situation financière inconfortable qui le conduit à chercher un protecteur. Il le trouve alors en la personne de Nicolas Fouquet, surintendant des finances pour qui il compose plusieurs œuvres dont des ballades, des sonnets et le poème héroïque Adonis en 1658. Le poète fréquente alors les sociétés précieuses et rencontre d’autres grands artistes dont Charles Perrault et Molière. Il vit entre Paris et Château-Thierry, sa ville natale, où il exerce notamment la charge de maître particulier des eaux et forêts.

Lorsque Fouquet tombe en disgrâce en 1661, La Fontaine lui reste fidèle et prend sa défense avec sa poésie dans l’Elégie aux nymphes de Vaux en 1662 et l’Ode au roi l’année suivante. Suite à ces publications, le poète préfère s’exiler quelques temps à Limoges. Pendant ce voyage, il écrit à sa femme une série de lettres qui seront publiées en 1663 sous le titre la Relation d’un Voyage de Paris en Limousin et qui rassemblent des descriptions des paysages et villes traversés. A son retour à Château-Thierry quelques mois plus tard, La Fontaine courtise la duchesse de Bouillon et la persuade de devenir sa nouvelle protectrice. Elle lui permet en 1664 d’obtenir à Paris le poste de gentilhomme servant chez sa nouvelle bienfaitrice, la duchesse d’Orléans. Il connaît alors le succès dans les salons et publie de nombreuses œuvres, dont les trois recueils de Contes et Nouvelles en Vers publiés en 1665, 1666 et 1671. Il s’essaie aussi au roman avec Les amours de Psyché et de Cupidon (1669).

Jean de la Fontaine, chroniques de l’intemporel, lecture-spectacle du Théâtre du Menteur - Photo et graphisme © Timor Rocks !

Programmée en médiathèque, dans l’espace public (intérieur ou extérieur), en festival, en théâtre ou tous lieux non équipés, cette lecture vivante est techniquement autonome, rapide à installer, économiquement éthique et génératrice de rencontres passionnées avec les publics à partir de 11 ans !

Distribution

Texte : Jean de La Fontaine et création collective du Théâtre du Menteur
Jeu et mise en voix : Céline Liger et François Chaffin
Illustrations sonores : François Chaffin

Dates

Création 2021

Conditions

Durée : 60 minutes
Recommandé pour tous les publics à partir de 11 ans

Contactez-nous pour les conditions !

A télécharger (pour les pros)

Ruée dans les box #1, octobre 2020 – Parloir vibrant

Que l’on gueule ou que l’on murmure, il faut que ça flambe !       Ruée #1, vendredi 16 octobre 2020 à 19h30 Parloir vibrant Concert de mots participatif Lors de ces soirées que nous programmons désormais plusieurs fois par an, nous souhaitons laisser le micro ouvert afin que tout(e)… Lire la suite...

Bulletin de septembre-octobre 2020

Sur un fil nous reprenons la marche, hésitants et douteux, traversés de vertiges, de spasmes courageux, happés par le désir et la nécessité musculaire, l’intangible loi de toute gravité. Habités pourtant par quelques prudences et un reste d’inconscience, nous transperçons la masse mobile des nuages et de l’inconnu, la moiteur de l’ignorance et des habitudes, guidés par l’irréductible lumière d’un lendemain, la boussole du vivant… Nous reprenons la marche, oui, mais sur quel fil et vers quel horizon ?

Le Reptile crache de la musique !

Les reptiles aux champs.

Au sortir d’un été peu propice aux folles équipées théâtrales, toute l’équipe de la nouvelle création du Théâtre du Menteur Reptile (concert de mots sur le désordre de l’amour) s’est retrouvée en Normandie pour créer et structurer la musique qui traversera cet oratorio électrique. 

Nicolas Verger et Olivier Métayer (groupe Appat203), Benjamin Coursier, guitariste énervé, et Shan Dayan, notre guide vocal, se sont enfoncés dans les textes lus par Céline Liger, Julien Defaye et François Chaffin, afin de produire au fil de cette résidence les substantifiques pièces musicales qui feront alliage avec le poème… Et Manu Robert, éclairagiste de son état (et du projet), jetait à travers le studio qui nous accueillait quelques ampoules qui nous éclataient au visage, révélant de larges sourires et la rougeur de nos intentions…

Chouettes moments de vie !

 

Pour tout savoir sur notre prochaine création : Reptile.



Traces sonores de résidence, septembre 2020.

Photos de résidence © un peu tout le monde.

Dans le vif du sujet (le Reptile se déconfine)

Photo © Ernesto TimorC’était le temps de la déconfinade en douceur…
Et nous nous sommes retrouvés, les Reptiles au complet, ces 9, 10 et 11 juin 2020, ensemble à faire des tentatives autour des textes de cette création imaginée pour s’élever au printemps prochain…
Quel type de musique pour faire se soulever les mots ? Ici un bout de documentaire audio, là un extrait de film, une ambiance de générateur électrique ?
Nous nous sommes ainsi déployés dans les matières sonores, cherchant l’évocation juste, le bon tempo, le petit chemin qui zig et zag entre le parlé et le chanté.
C’était chouette, empli d’intentions, d’ambitions et de promesses…
Et il en est resté un son de 8 minutes posé sur des images arrachées au réel ; à vous de voir, d’écouter !
Nous vous donnons rendez-vous en octobre pour vous présenter le spectacle et partager la cacahuète…

 

Pour tout savoir sur notre prochaine création : Reptile.