Dans le bus, je suis assis en face d’une personne qui ne répond pas à mon salut.
Aimantée à son écran, tirée par les yeux, la voilà qui s’arrache à la vie et plonge toute entière en son appareil ;
d’abord la figure et les pensées, le corps ensuite, toute sa personne disparait, comme engloutie.
Le téléphone tombe alors sur le siège vide.
Le chauffeur me fait un signe, c’est mon arrêt, je dis au revoir…
François Chaffin
Elle : — Aujourd’hui, quand je suis arrivée ici, j’ai perdu le contact.
Mon téléphone a fermé ses yeux, sa bouche, ses oreilles. Il a tiré le rideau, épuisé, comme si la nuit était tombée dedans. Zéro signal, zéro réseau, zéro connexion. Le cœur de mon XBidul SS+ a cessé de battre.
Il ne bouge plus, ne me parle plus, ne m’écoute plus ; il fait le mort.
Reprise des répétitions de Ça s’peut pas en novembre et décembre
Céline connait son texte, Manu invente des lumières, François peaufine les ambiances sonores, des ateliers se partagent en amont de la création, on avance et on boit des cafés, la vie est belle aussi !
La présentation complète de notre création pour les publics jeunes en chantier, encore et toujours… c’est par ici !