Bulletin de septembre-octobre 2019

Toudoulist de rentrée : - ouvrir plus de portes qu’on n'en pourrait fermer - prendre à bras le corps la question du réchauffement climatique - prendre à bras le corps la question du refroidissement des hommes - démaquiller l’ordinaire de nos trop grandes habitudes - choisir sa vie parmi ce qui se fait de mieux - s’enchanter au-delà du raisonnable (du vol d’une abeille par exemple ?) Et vous, quels sont vos projets ?

Bulletin de juillet-août 2019

Une voix tombée du ciel : — Humains, peuples d’en bas qu’écrase le rayon brûlant de mon astre vengeur, reçois pour tribut de ton irresponsabilité le feu qui achèvera de te consumer ! Au même instant, sur la terrasse d’un café d’Avignon, deux artistes s’interrogent : — Putain, tu as vu à quelle vitesse ils fondent les glaçons ?!

Bulletin de mars-avril 2019

Est-ce que le printemps est en avance ou bien s’accorde-t-il à la vitesse de nos réseaux ? Le vent a-t-il mémoire des paysages traversés, des conversations emportées ? Et quand la montagne accouche de la souris, est-ce ce sans douleur ? Moins d’oiseaux, cela signifie-t-il plus de place pour les nuages ? Avez-vous une préférence pour le travail bien fait ?

Bulletin de janvier-février 2019

2019. C’est peut-être le nombre de secondes qui jalonnent cet instant où j’écris et cet autre où je vais rire… C’est le poids en grammes de la somme de mes pensées joyeuses et noires… C’est la tension en volts nécessaire à toute alimentation alternative du vivant… C’est la quantité de fruits et légumes que nous devrons ingérer cette année (si nos résolutions résistent à l’usure !)… C’est la durée moyenne d’un cri opposé à la barbarie (exprimée en uppercuts)… C’est aussi, je l’espère, le nombre de pas qui nous relient à celui ou celle qui nous offrira lumière et inattendu… En avant !

Bulletin de novembre-décembre 2018

Si nous étions au milieu du gué nous ferions bien attention à ne pas nous laisser emporter par les courants douteux des fausses bonnes idées et des certitudes confortables… Si nous étions au milieu du désert nous ne cesserions de chercher une étoile pour nous aider à aller vers… Si nous étions au milieu de nulle part nous aimerions qu’un(e) inconnu(e) nous prenne en sympathie et nous invite à jouer pour ses beaux yeux…

Bulletin de septembre-octobre 2018

Le demandeur : — Vous voulez me connaître mieux ? Le coach : — C’est ça. Le demandeur : — Savoir qui je suis ? Le coach : — C’est ça, oui, ce que vous faites !? Le demandeur : — Alors pourquoi ne pas me demander : “Et vous dans la vie qu’est-ce que vous êtes ?” Le coach : — … Extrait de 51 mots pour dire la sueur, de François Chaffin, création janvier 2019.

Bulletin de juillet-août 2018



C’est l’été !
À force de lumière la nuit
Il sera jour en plein théâtre
Le jour il fera feu dans nos histoires
Et sortis de toute mythologie
Un taureau caressera une sirène
Sur les plages de Corinthe
Où l’on préfère la toge au maillot de bain…
 
Citadin, rupestre, aquatique ou montagnard, les Menteurs vous souhaitent un été tout en voyage…

 

François Chaffin


51 mots (pas un de plus)

Le texte de 51 mots pour dire la sueur, à force de métamorphoses correctives, est enfin prêt ! À quoi ? Mais à passer l’été pour devenir voix, geste, action, transmission, tentative… Nous débuterons les répétitions en septembre, et nous en irons vers la création programmée au TAG (Grigny) au début de l’année 2019. En savoir plus

 

Toujours vivant(e)s
Nos lectures vivantes le Rire de Mai 68 et le Grand Vacarme (centenaire de la guerre 14-18) vont à nouveau sillonner les saisons, passant du festival des sept lunes à Lapte pour filer à Djibouti, Bruxelles, l’Essonne et s’en aller vers l’hiver prochain…

 

Bulletin de mai-juin 2018



Dans les chemins que nul n’avait foulés, risque tes pas !
Dans les pensées que nul n’avait pensées, risque ta tête !
Toute vue des choses qui n’est pas étrange est fausse !
Le bleu restera gris tant qu’il n’aura pas été réinventé !
L’imagination prend le maquis !
Le bonheur est une idée neuve !
Merde au bonheur : vivez !
Soyez réalistes, demandez l’impossible !
Mes désirs sont la réalité !
Aimez-vous les uns sur les autres !
Je jouis dans les pavés !
Jouissez sans entraves, vivez sans temps morts, baisez sans carotte !
La perspective de jouir demain ne me consolera jamais de l’ennui d’aujourd’hui !
Je rêve d’être un imbécile heureux !
Le vent se lève. Il faut tenter de vivre !
C’est pas fini… c’est pas fi… c’est pas… non ?… si ?… non ? !

C’était du temps que les murs criaient… Nos lectures vivantes le Rire de Mai 68 et le Grand Vacarme (centenaire de la guerre 14-18) sont sur les routes de France et de Belgique…


Il est temps de rire de nouveau  !
« Je me souviens de l’incendie des couleurs de l’aube, ma première nuit de liberté, première nuit d’occupation de l’école et du sentiment de vivre enfin qui s’élève à jamais… ». Le rire de Mai 68 est une forme légère pour deux acteurs et quelques échantillons sonores collectés au sein des archives de l’INA, restituant la tonalité insurrectionnelle des prises de position des étudiants et des ouvriers.  La tournée a débuté, à suivre au joli mois de mai et au-delà… En savoir plus

On n’a pas mâché nos mots
Dernière de Je suis contre la mort au  Périscope à Nîmes, un cycle vital qui s’est clôturé aussi avec des journées d’ateliers avec les habitants, avec la production de ce récit sonore, Ce matin, je me suis levé avec une de ces envies !…  A ouïr et visionner ici

 

Bulletin de mars-avril 2018

Photo © Ernesto Timor - Le printemps qui vient

Sous la terre déjà se faufile une fleur entre les boues fluo, se tortille la tige vers un ciel raréfié, sous lequel toujours s’épanouissent en abondance nos vieilles chicanes humaines et toute une grisaille mécanisée… Sous la terre une fleur se prépare à partager l’expérience de notre existence…

Et si le printemps nous venait comme une tempête  ?

François Chaffin



Lecture-spectacle qui résonne #1  : le Rire de Mai 68
« Je me souviens de l’incendie des couleurs de l’aube, ma première nuit de liberté, première nuit d’occupation de l’école et du sentiment de vivre enfin qui s’élève à jamais… » Anonyme. Le rire de Mai 68 est une forme légère pour deux acteurs et quelques échantillons sonores collectés au sein des archives de l’INA, restituant la tonalité insurrectionnelle des prises de position des étudiants et des ouvriers.  Une tournée étoffée s’annonce, nombreuses dates printanières à découvrir  ! En savoir plus

Lecture-spectacle qui résonne #2  : le Grand Vacarme
« Je regarde mes mains, ô ces mains toutes rouges  ! ma capote pleine de sang  !… » Édouard Lefort, Souvenirs de guerre. Le grand vacarme est une forme légère pour un musicien et deux acteurs, qui fait écho à la vie quotidienne des Français pris dans la tenaille du conflit de 14-18, où l’horreur le disputait à l’absurde. Cette lecture est disponible toute cette année 2018… En savoir plus

Lectures-spectacles sur un plateau
 Le Théâtre du Menteur présentera des extraits de ses lectures spectacles lors d’un plateau départemental réunissant les professionnels du réseau des médiathèques en Essonne ce jeudi 15 mars à 11h. Médiathèque Chantemerle, 84 rue Féray, 91100 Corbeil-Essonnes.

Je suis contre la mort sur les routes
Quelques dates encore pour cette saison, d’Oloron-Sainte-Marie à Nimes en passant par Amiens. En savoir plus

Je retrouve mes ailes
Reprendre confiance grâce au théâtre, le beau programme ! Cet atelier a été mené par le Théâtre du Menteur à Guyancourt en collaboration vec la Ferme de Bel Ebat et diverses structures d’aide de retour à l’emploi… Le fruit de ces travaux a été bravement offert en ouverture d’une récente représentation de Je suis contre la mort, une caméra a tout vu…  A visionner ici

Moteur(s) !
Avec un décalage variable selon les situations et les territoires, nous avons le plaisir de publier plusieurs vidéos issues de nos ateliers court métrage.
Fin 2017, une dizaine de jeunes de la ville de Verrières-le-Buisson ont écrit et tourné une vidéo d’une quinzaine de minutes, en partant d’une idée simple  : et si les adultes n’existaient plus… Le résultat s’intitule Disparu(es).  A visionner ici

Nous venons d’obtenir l’autorisation de diffusion d’un documentaire poétique réalisé avec des détenus de Fluery-Mérogis, à visionner en toute liberté ! Le vent ne fait pas de prisonniers est un projet de fabrique d’écritures visuelles, textuelles et sonores, enregistrées sur un support vidéo et imaginées par les détenus de la Maison d’arrêt…  A visionner ici