Bulletin de mars-avril 2021

Ah les beaux jours… Il y a de l’espace entre les les yeux, les mains, les peaux, les gens ; c’est vrai. De la place pour le mouvement, pour se donner rendez-vous, afficher nos sourires, repartir du bon pied. De la place pour le réel et l’inventé, pour le mélange des possibles, le chant des lendemains. Et au bout de cet hiver des sens, la lumière coule encore, nous ressemble, nous rassemble…

Reconfiguration des écailles

Reptile était de nouveau en résidence au TAG à Grigny du 1er au 5 mars, et le spectacle se dessine un peu mieux à chaque session.

Au fil de cette traversée incertaine et chahutée par la crise sanitaire, Julien a dû quitter le projet pour des raisons de santé… nous te souhaitons une belle réparation, camarade !
Céline, Manu et moi poursuivons notre chemin inventif, nos écailles se distinguent nettement maintenant, nous serons prêts pour les premières du 4 juin au Grand Parquet à Paris, nous espérons nous en aller ensuite au festival d’Avignon.

La mise en scène, l’interprétation, les musiques et le son, la scénographie et la lumière, tout s’assemble et nous soulève ; le printemps est notre ami.

Est-ce qu’on vous a dit que vous étiez les bienvenus ?

Nota bene : le TAG étant fermé aux représentations publiques, la date du 26 mars qui devait être notre première n’aura pas lieu, comme annoncée initialement.

FC


 


Pour tout savoir sur cette prochaine création : Reptile.

Reptile au milieu du gué

Fait froid, mais on est là, on a laissé des traces de pas sur la neige au-dehors, on a branché la machine à café, la sono et les lumières, on a fait craquer les mots dans la musique…

Quatrième semaine de répétitions, le milieu du gué, les textes se racontent sans papier (ou presque), notre scénographie est au complet, Manu a mis de la lumière un peu partout, du rouge un peu partout, des ombres et des coups d’éclat, le plateau s’est couvert de micros, il reste assez de place pour le cri, assez d’espace pour le geste, ça va…

Nous faisons naitre le Reptile, avant-première le 26 mars, le théâtre du Grand Parquet à Paris au début du mois de juin, le festival d’Avignon ensuite, mais après ?

Que va devenir cette création, coincée entre les impératifs des mesures sanitaires, les théâtres empêchés de rouvrir, les saisons à venir majoritairement constituées des reports de programmation, comment respirer au-dessus des problèmes, retrouver le fil avec les publics ?

Tout reste à inventer…

FC


En résidence au TAG à Grigny du 8 au 12 mars 2021, photos © Ernesto Timor.


Pour tout savoir sur cette prochaine création : Reptile.

Reptile : de plus en plus près

Reptile, Théâtre du Menteur - photo © Shan
Photo © Shan

En mars prochain, la nouvelle création du Théâtre du Menteur, Reptile, de François Chaffin, sortira des limbes de nos répétitions, qui se poursuivent à un rythme à peu près mensuel, pour l’essentiel au TAG à Grigny.

À la croisée du théâtre et de la musique, Reptile est un concert de mots sur le désordre amoureux qui tente de faire écho à nos alchimies intimes, nos pulsions de vie et de mort, avec l’espoir d’en faire vibrer l’énergie, la folie et l’humour !
C’est l’histoire chaotique d’Eros qui dirait à Thanatos : «  Pourquoi choisir le cœur si c’est pour viser dedans ?  »
Oui, Reptile est un oratorio électrique donnant voix à cette force sauvage qui nous traverse et nous transporte au-delà de toute raison…

 


 

Teaser vidéo de Céline Liger, nouvelles traces de résidence en novembre-décembre 2020, avec sampling du dossier de production.
Pour retouver ce dossier dans son intégrale et tout savoir sur cette prochaine création : Reptile.

Ruée dans les box #1, octobre 2020 – Parloir vibrant

Que l’on gueule ou que l’on murmure, il faut que ça flambe !       Ruée #1, vendredi 16 octobre 2020 à 19h30 Parloir vibrant Concert de mots participatif Lors de ces soirées que nous programmons désormais plusieurs fois par an, nous souhaitons laisser le micro ouvert afin que tout(e)… Lire la suite...

Bulletin de septembre-octobre 2020

Sur un fil nous reprenons la marche, hésitants et douteux, traversés de vertiges, de spasmes courageux, happés par le désir et la nécessité musculaire, l’intangible loi de toute gravité. Habités pourtant par quelques prudences et un reste d’inconscience, nous transperçons la masse mobile des nuages et de l’inconnu, la moiteur de l’ignorance et des habitudes, guidés par l’irréductible lumière d’un lendemain, la boussole du vivant… Nous reprenons la marche, oui, mais sur quel fil et vers quel horizon ?

Le Reptile crache de la musique !

Les reptiles aux champs.

Au sortir d’un été peu propice aux folles équipées théâtrales, toute l’équipe de la nouvelle création du Théâtre du Menteur Reptile (concert de mots sur le désordre de l’amour) s’est retrouvée en Normandie pour créer et structurer la musique qui traversera cet oratorio électrique. 

Nicolas Verger et Olivier Métayer (groupe Appat203), Benjamin Coursier, guitariste énervé, et Shan Dayan, notre guide vocal, se sont enfoncés dans les textes lus par Céline Liger, Julien Defaye et François Chaffin, afin de produire au fil de cette résidence les substantifiques pièces musicales qui feront alliage avec le poème… Et Manu Robert, éclairagiste de son état (et du projet), jetait à travers le studio qui nous accueillait quelques ampoules qui nous éclataient au visage, révélant de larges sourires et la rougeur de nos intentions…

Chouettes moments de vie !

 

Pour tout savoir sur notre prochaine création : Reptile.



Traces sonores de résidence, septembre 2020.

Photos de résidence © un peu tout le monde.

Dans le vif du sujet (le Reptile se déconfine)

Photo © Ernesto TimorC’était le temps de la déconfinade en douceur…
Et nous nous sommes retrouvés, les Reptiles au complet, ces 9, 10 et 11 juin 2020, ensemble à faire des tentatives autour des textes de cette création imaginée pour s’élever au printemps prochain…
Quel type de musique pour faire se soulever les mots ? Ici un bout de documentaire audio, là un extrait de film, une ambiance de générateur électrique ?
Nous nous sommes ainsi déployés dans les matières sonores, cherchant l’évocation juste, le bon tempo, le petit chemin qui zig et zag entre le parlé et le chanté.
C’était chouette, empli d’intentions, d’ambitions et de promesses…
Et il en est resté un son de 8 minutes posé sur des images arrachées au réel ; à vous de voir, d’écouter !
Nous vous donnons rendez-vous en octobre pour vous présenter le spectacle et partager la cacahuète…

 

Pour tout savoir sur notre prochaine création : Reptile.