L’horloge de mon ventre avait sonné

Contribution de Rebecca via le Décaméron

Je courais vers la belle saison
Mais
Avant de sortir, j’attendais une bonne raison
Et je ne voulais pas prolonger mon hibernation.

Cher idylle impossible,
Hier j’ai peut-être eu l’occasion d’y croire,
Aujourd’hui, tellement blessée
Regrettant ce qu’on aurait pu être
Laissée à l’abandon, je ne voulais pas
Y perdre mes plumes encore une fois

Au fond de mon terrier il n’y avait plus d’horizons.

L’horloge de mon ventre avait sonné
Du temps j’avais perdu la notion
Toujours pleine de projets et d’ambitions
J’étais à l’abandon comme un chaton
J’avais oublié tout mon amour et mes chansons et peut être qu’elles revivront
Alors j’attendrai en regardant le sol
J’attendrai d’y trouver un trésor
Mis en évidence par une éclaircie

Cher idylle
Hâte-toi de venir m’aimer avec passion
Attends-toi à ce que je déboule un jour sans raison
Rêvons nos retrouvailles
L’amour que nous avons préservé
Y sera toujours cajolé

Éteindre la flamme entre nous ?
Ternir le souvenir de notre idylle ?

Reste que ça m’est impossible
Estime mon amour pour toi
Balance tes paradoxes
Écris pour graver à jamais
C’est notre échappatoire
C’est notre solution
A tous les deux.

Reste
Éternellement
Beau
Élégant
Charmant
Habile
Amoureusement à tout jamais.

 

Merci à la cie Superlune qui a relayé cette consigne pour le final de son Décaméron et à toutes celles et tous ceux qui ont répondu à l’appel !