Contribution de Carine D, via Main Tenant
Chacun vivait dans son coin
Tandis que les vannes au loin
Crachaient des chiffres morbides
S’invitant l’avarice sordide
Les névroses se ruent dans la faille
Les paranoïas déverrouillent les portails
Mon corps asséché d’un geste tendre
Désir discret dans les méandres
Plus neuf que toute parole
Plus libre que tout langage
Plus nu que silence
L’amour sans cesse renaît *
Je délie mon doigté d’apprenante
À l’âme bourgeonnante
Faut-il que le monde tremble
Pour vivre ensemble !
—
* Andrée Chedid, Rythmes.