Contribution d’Astrid via le Décaméron
Il y aura un avant et un après Coronavirus, en tout cas on ne peut que l’appeler de nos vœux.
On estime aujourd’hui que 3,9 milliards de personnes sont confinées en même temps à travers le monde.
Plus de la moitié de la population humaine est en pause forcée et la terre en profite pour reprendre son souffle.
Si on ne peut ignorer que le confinement imposé par la propagation du Coronavirus est nécessairement très différent selon les pays et les conditions dans lesquelles il est effectué, on peut supposer que la situation de pandémie mondiale suscite les mêmes questionnements, les mêmes angoisses et les mêmes aspirations de liberté.
Pour la première fois, la population humaine semble agir à l’unisson pour sa survie. Cela est ce déjà arrivé auparavant ?
A notre échelle de français très privilégiés, le début du confinement a semblé exacerbé les tensions.
Chacun épiait et jugeait le comportement d’autrui, concentré sur sa propre vérité.
Et puis doucement le miracle s’est glissé dans ce climat de colère et d’anxiété et la merveilleuse capacité d’union des humains s’est réveillée.
Partout ont fleuri des campagnes de soutien, morales et financières, pour tous ceux qui s’activent à l’extérieur, exposés au virus, pour que la vie continue malgré tout.
A plus petite échelle, ici la réalisation des courses pour les personnes les plus fragiles, là la fabrication d’une fournée de cookies pour tout l’immeuble, plus loin l’organisation d’un concert inter balcons.
Le Coronavirus est arrivé et soudain nous étions ensemble. Espérons que cela dure.