Novembre-décembre 2012

Comme le chien… (revient à son vomissement, le sot retourne à la folie).
C’est avec cette phrase singulière empruntée à la Bible que j’ai titré notre dernier spectacle, une adaptation des Bacchantes d’Euripide sauvagement revisitée par mes petites pelleteuses d’auteur-en-scène.
Pourquoi est-ce que je n’aime ni Mickey ni les parcs à touristes ? Je ne sais pas.
Une souris qui ne copule pas et cette catégorie de gens capable de suivre un petit drapeau afin de ne jamais se perdre ne m’inspirent ni confiance ni compassion, juste la certitude que la partie n’est pas gagnée pour qui désire se sensibiliser, s’éduquer et se distraire en dehors du giron des marchands.
Nonobstant, le théâtre, archaïque et protubérant, de guingois autant que douteux, demeure un art aussi résistant que les cafards et non moins venimeux qu’un crotale. Si je vous disais que c’est drôle et mal élevé ? Soyez donc les bienvenus…

François Chaffin