Prométhée électrise la presse

Extraits de critiques de Prométhée poème électrique

« Un des spectacles les plus beaux et les plus originaux de la cuvée 2011 ! Au XXIe siècle, Chaffin-Vulcain forge un oratorio rock de la résistance en mot majeur. Car c’est un écriveur – et mélodiste – avant tout, le François. Amoureux furieux de la langue française, il la lutine, il la viole au besoin, et lui fait de beaux enfants. Des gavroches à la gouaille étincelante. D’ici et maintenant, de notre époque. Il vocifèrarpège, il susurrhurle, il violoncelleradicalise sa partition, en osmose avec Benjamin Coursier, aux guitares et aux machines. Parce qu’il y a urgence. Y’a le feu, merde, vous comprenez ?  Combattant de la conscientisation, le comédien aux allures d’archange va, court, vole et nous venge. Chaffin frôle Higelin, effleure Ferré. Il finit en eau. Il nous a tout donné. Prométhée, poème électrique, c’est exactement ce qu’on appelle une grande claque dans la gueule. Bien reçu ? À vous de voir, maintenant… »
Vincent Cambier, Les Trois Coups à Avignon (intégrale de la critique ici)

« A travers un parler musical, forcément, fondé sur une écriture rythmée qui mélange réalisme et force épique au gré de l’accompagnement électrisant de Benjamin Coursier — tantôt d’un noir profond, tantôt rouge colérique — jusqu’à s’engouffrer dans nos oreilles, la lave salvatrice du mythique chaudronnier dévale sans concession les (mauvaises) pentes de notre société. »
Eric Demey, Avignon en scènes / La Terrasse (intégrale de la critique ici)

« Le spectacle est une véritable poésie électrique. Texte et guitare se complètent et se confondent, s’entrecroisent et se magnifient l’un l’autre pour former un ensemble splendide et exquis entre mythe et modernité. »
Priscillia Galarme, La Marseillaise

« Tel Prométhée offrant le feu aux hommes, Chaffin transperce les obscurités contemporaines pour redonner de la lumière à notre temps. Une fresque poétique dont la beauté n’a d’égale que la puissance. Mise en vie et musique avec sobriété. Généreux et percutant… »
Karine Prost, Rue du Théâtre (intégrale de la critique ici)

« Le son de Benjamin Coursier envahit l’espace de la salle autant que l’espace intérieur du spectateur. Il vibre, tord, crie, pince avec une affreuse délectation. La prestation de François Chaffin prend alors toute son ampleur dans ce sublime dialogue entre le titan et le système. Les mots résonnent. Les mots raisonnent. Ils viennent toucher à l’intérieur du ventre, au-delà même de là où se logent les tripes. Et nous, devant cette apothéose sonore, on ne peut que baisser la tête et demander pardon. »
Anne-Sophie Dionot, Nouvelles Répliques (intégrale de la critique ici)

« Ce Prométhée est un beau morceau. Un beau morceau d’écriture, d’abord, balançant entre le lyrisme alexandrin d’une poésie presque classique et la pure sensorialité de passages écrits par gourmandise pour la matière sonore, lexicale, porteuse de sens par le seul poids de ses échos. Sensorialité, mais plus encore sensualité quand la langue s’empare du corps, lui impose rythmes, pulsations, silences, mouvements et suspens, dirigeant un jeu impeccable de regards, de gestes lents, de fureurs soudaines. (…) Benjamin Coursier lui, assure la part sonore de l’ensemble avec maestria, de trois guitares aux voix bien différentes. Ce Prométhée-là n’est donc vraiment ni du théâtre, ni un concert. Un poème électrique, comme le promettait (sic) son titre, faussement statique, beau et puissant comme le sont les meilleurs poèmes. »
Jacques-Olivier Badia, Le clou dans la planche (intégrale de la critique ici)

« Engagé, lucide, le beau texte de François Chaffin interroge notre époque qui n’a plus rien d’épique et presque plus rien d’humain, d’équitable, d’idéal… Le mouvement de nos vies sans horizon est écrit dans une langue qui mêle poésie et sabir, éloquence, chant et silences. Une langue puissante portée par un «  auteur en scène  » engagé, dont la voix jaillit et se fond à un autre poème sonore, celui-là, dit par des guitares, des sons samplés, crées in extenso par Benjamin Coursier, pourvoyeur d’énergie, d’orages et douceur alternés pour donner couleurs et sentiments à cet oratorio poème électrique propre à redonner la vue aux aveugles et la conscience aux endormis. Magnifique  ! »
Annie Hennequin, La Dépêche du Midi

« On apprécie sans réserve cette modalité qui rend la quasi récitation accessible et captivante. Cette bande-son qui colle parfaitement aux intonations du texte et aux émotions qu’il suscite est une réussite. » Not for tourists (intégrale de la critique ici)

« Dans ce spectacle, il y a Prométhée, le mythe grec, en partie inspiré du Prométhée enchaîné d’Eschyle ; il y a poème, dans une langue virevoltante incarnée avec profondeur et exaltation par un François Chaffin littéralement bouillonnant ; et il y a électrique grâce aux multiples guitares et mélodies interprétées sur le plateau par Benjamin Coursier. »
Radio Campus Paris
(émission à écouter ici)

« Le spectacle est très particulier, très dense, passant du récit au poème, du chant à la danse, des cheveux gris au nez rouge. La lumière qui descend sur François Chaffin, quand il est debout au micro, au milieu de son carré blanc, dessine sur le sol, quand il ouvre les bras, l’ombre d’un oiseau qui ouvre les ailes. Oiseau dont on entend parfois le cri. Oiseau qui, venant manger le foie de Prométhée, fait partie intégrante du mythe. »
Marc Verhaverbeke, Main tenant (intégrale de la critique ici)