Le vent ne fait pas de prisonniers

Le vent ne fait pas de prisonniers

Un spectacle de François Chaffin d’après

La morsure du citron
Le miroir aux éléphants
À six heures, avec six sexes dans six sacs

Le vent ne fait pas de prisonniers, photo de répétition
Le vent ne fait pas de prisonniers, photo de répétition

Pourtant ça te gifle une habitude hein marchand de mots  ! ?
Ça s’envoie comme un môme qui te dit : cosmonaute
pas un job pour celui qui s’est enfoncé une huître dans la tête.

(Arsène Klop, Le miroir aux éléphants)

Alliage des trois monologues de l’auteur (1995-2005), Le vent ne fait pas de prisonniers est une traversée poétique et saillante au coeur de la parole de ces hommes et femmes organiquement inadaptés à l’ordinaire.
Inadaptés à l’exercice d’une dialectique amollie par la patine des conventions.
Inadaptés aux messes basses des orateurs, aux sermons photocopiés des médias, aux maigres élans syntaxiques des politiques.
Inadaptés enfin au bâillon et à la politesse du « joliment dit », du « proprement parlé ».

Jeu : Céline Liger, Julien Defaye, Thierry Barthe.
Mise en jeu François Chaffin. Deus ex machina : Denis Malard.
Une coproduction Théâtre du Menteur, La Fabrique / Centre culturel de la ville de Guéret. Avec le soutien du Conseil général de l’Essonne, de la Cie Beaudrain de paroi / Le Tracteur, du Théâtre de la Grange (Brive-la-Gaillarde) et du Nickel (Rambouillet).

« François Chaffin construit des « personnages-paroles », des « parleurs », dans toute la munificence du verbe qui se fait acte. Et il ne se contente pas de ses mots à lui, il provoque l’écriture des autres, pour leur faire dire à eux aussi leurs monstres cachés, folies douces, anomalies, différences, au cours de la « fabrique d’écriture » qui sera proposée en amont du spectacle. Celui-ci, nourri de cette intrusion, oscillera entre fable et histoire vraie. »
Emmanuelle Weisz, Le Nickel (Rambouillet)

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