Le Théâtre du Menteur a quitté Bligny le 30 septembre, laissant aux bons soins des propriétaires et de la Communauté de Communes du Pays de Limours la reconstruction d’un projet orphelin (pour le moment) des partenaires qui nous ont accompagnés jusqu’au bout de cette formidable aventure humaine et artistique (voir Bligny, c’est fini…).
En transit, la compagnie profite donc de ce changement de cap pour se restructurer et se donner les moyens, sinon le temps, de se bâtir un devenir.
- François Chaffin, auteur en scène, poursuit son travail de directeur artistique, déléguant, au fil des projets, compétences et désirs des collaborateurs, la mise en place de nos actions et le jardinage de nos utopies à venir.
- Valérie Dassonville, en plus d’accompagner la diffusion de La gueule du loup et d’assurer une continuité administrative au sein du Théâtre du Menteur, pilote tout particulièrement le projet qui doit nous associer avec le SPIP 91 et la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
- Denis Malard, recruté pour la régie générale du Théâtre de Bligny, fait toujours route avec nous, assumant le suivi technique de nos spectacles en création et en tournée, et les études de réhabilitation de notre siège à Corbeil et des écuries de la ferme de Misery (projet La Cavalerie).
- Céline Liger et Serge Barbagallo, tous deux comédiens au sein de la compagnie, prennent respectivement à leur charge le développement de nos actions sur le territoire de la Communauté de Communes du Val d’Essonne et le suivi de gestion de nos activités.
- Enfin, Bertrand Sampeur, photographe et graphiste à l’enseigne Timor Rocks !, s’affaire à reconstruire nos outils de communication, web en particulier, en harmonie avec nos ambitions nouvelles.
- En ce qui concerne la partie administrative, notamment les demandes de subventions faites aux partenaires publics, nous avons choisi de nous en remettre aux belles compétences de Dominique Le Floch.
Aujourd’hui, le Théâtre du Menteur a réaménagé ses locaux de Corbeil-Essonnes (administration, stockage) et se projette désormais, dans la continuité de son travail artistique et de ses actions culturelles, dans un projet qui convoque autant les profits à tirer de nos expériences d’implantation passées que notre désir d’inventer à nouveau une histoire qui nous permette de conjuguer théâtre, société et territoire.
C’est dans cette perspective heureuse, où l’artistique épouse la réalité sociale, que nous travaillons actuellement à la genèse de La Cavalerie, projet d’implantation sur la Communauté de Communes du Val d’Essonne (au sud d’Evry). Ce lieu nous permettrait de poursuivre nos accueils d’artistes en résidence, et de rayonner alentour par diverses propositions d’actions culturelles, d’interventions spectaculaires et de formations (en attendant la mise en ligne du dossier de l’avant-projet, nous contacter pour plus de précisions).
Par ailleurs, Valérie Dassonville développe un projet artistique en direction des détenus de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, et cherche avec le SPIP 91, la direction de cet établissement et les pouvoirs publics les moyens d’installer dans l’enceinte de la prison une structure artistique permanente (en attendant la mise en ligne du dossier de l’avant-projet, nous contacter pour plus de précisions).
Enfin, jalonnant notre saison en cours, résidences de création et d’écriture, diffusion de nos spectacles (trois sont en chemin : La gueule du loup, Le vent ne fait pas de prisonniers, Nous sommes tous des dictaphones), commandes d’écriture, ateliers de pratique artistique… nous permettent de nous ouvrir toujours plus aux rencontres avec les publics et les partenaires.
Sur ce site, que nous souhaitons informatif autant que collaboratif, vous trouverez, au-delà de nos histoires passées et des écrits de François Chaffin, l’écho de nos actions en cours, le bruit et l’image de nos recherches, afin que le Théâtre du Menteur reste, en dialectique avec vous, une matière vivante, réactive au monde, porteuse des questions qui nous fécondent sans cesse…