Ça ira bien demain peut-être

La Nature, trésor inépuisable des couleurs et des sons,
des formes et des rythmes,
modèle inégalé de développement total et de variation perpétuelle,
la Nature est la suprême ressource.

Olivier Messiaen



Nouvelle lecture musicale sur le thème des rapports entre la nature et les hommes (création janvier-février 2025) 

La nature est le nom que les hommes ont donné au milieu dans lequel ils sont placés. Ce milieu est un ensemble d’êtres et de choses qui ne dépendent pas de lui et dont la cohérence propre constitue la première expérience.
Nous avons besoin de l’autre non-humain – animal, végétal, ruisseau, montagnes et cosmos – que nous n’avons pas fait, qui n’est pas nous, pour nous sentir à notre juste place, pour nous sentir pleinement nous-mêmes, à la fois autres, radicalement humains, différents, et appartenant aussi à l’animal, au vivant et au cosmos.
La nature n’est pas le champ d’investigation du seul savant. Elle parle aussi au poète et au philosophe, aux hommes passés, présents et à venir…
Alliage de textes, poèmes, chansons, articles et statistiques, mis en voix par Céline Liger et François Chaffin (Théâtre du Menteur). Musiques composées par Philippe Laccarrière (Au Sud du Nord). Cette lecture musicale se présente sous la forme d’un concert de mots, où le texte dialogue avec l’énergie, la mélodicité et la rythmicité d’une contrebasse (jouée en direct) et d’un ensemble à cordes (pré-enregistré).


Seront entendues les paroles de :

Pierre Rhabi, Vers la société heureuse
Matthieu Ricard, Plaidoyer pour les animaux
Jean-Marc Jancovici, Le changement climatique expliqué à ma fille
Victor Hugo, Je ne demande pas autre chose aux forêts
Jean-Jacques Rousseau, Rêveries d’un promeneur solitaire
Lucrèce, De la Nature
Rainer Maria Rilke, Les Élégies de Duino
Marie Darrieussesq, Truismes
Anne Sylvestre, Le lac Saint-Sébastien
Etc, etc, etc. (création du corpus textuel à venir)

 

 

 

 

 

"Ça ira bien demain peut-être", lecture-spectacle du Théâtre du Menteur

Lecture spectacle pouvant se jouer en tous lieux (ne nécessite pas de matériel technique)  : bibliothèques, établissements scolaires, ERP, centres culturels, extérieurs, etc.

Distribution

Équipe : François Chaffin, Céline Liger, Philippe Laccarrière
Coproduction Théâtre du Menteur / Au Sud du Nord

Calendrier de création

◗ printemps 2024 : écriture
◗ fin 2024 : répétitions
◗ début 2025 : création

Conditions

Pour les conditions techniques et financières, merci de vous reporter au catalogue de nos lectures, téléchargeable ci-dessous…

Poésie de combat

Vous ne pouvez pas frapper la bouche de votre adversaire,
ni dans les dents,
ni sur la langue !

Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées,
à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit…
Voilà qu’il se gonfle.

Et qu’on m’ tue ou qu’ j’aille en prison,

J’ m’en fous, j’ n’ connais pus d’ contraintes :

J’ suis l’Homme Modern’, qui pouss’ sa plainte,

Et vous savez ben qu’ j’ai raison !

Apprenez à marcher et à rire,

parce que ce serait trop bête à la fin que tant soient morts et que vous viviez

sans rien faire de votre vie.

Le bonheur de demain n’existe pas.
Le bonheur, c’est tout de suite ou jamais.



Lecture musicale en 13 rounds, 41 auteurs et 60 minutes

Le Théâtre du Menteur s’associe à Au Sud du Nord (festival de jazz), pour créer une lecture musicale de textes romanesques, pamphlétaires ou poétiques, issus de la littérature engagée francophone et internationale du XVIe siècle à nos jours.

« Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée » écrivait Jean-Paul Sartre.

L’engagement littéraire vise à défendre une cause, une idée, qui peut avoir un sens politique, religieux, social, environnemental ou, plus généralement, porter sur les valeurs de l’humanisme ou du pacifisme, la défense des droits de l’homme et de la tolérance. La poésie tout particulièrement est un extraordinaire moyen de combat, de résistance et d’insoumission, en même temps qu’un point d’appui incomparable pour la formation de l’esprit. Au fil de cette lecture musicale, les voix amplifiées des acteurs (Céline Liger et François Chaffin) se conjuguent à la musique de Philippe Laccarrière et aux matières sonores (ambiances, archives, etc.) pour faire résonner avec générosité la parole « poético-politique » et l’indignation des écrivains qui mirent au service du progrès social le génie de leur langue.


Création au TAG (Grigny) en février 2022. Photos d’Ernesto Timor.


Extraits de textes, poèmes, chansons, discours, slogans… de (par ordre d’apparition) :

Voltaire, Pierre Seghers, anonymes de mai 68, Robert Desnos, Paul Éluard, Jean de La Fontaine, René Barjavel, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Victor Hugo, Christiane Taubira, Lamartine, Léo Ferré, Eugène Pottier, Molière, Théodore Agrippa d’Aubigné, Montesquieu, Léopold Sédar Senghor, Marceline Desbordes-Valmore, Jacques Prévert, Massiê Manouchian, Aragon, René-Guy Cadou, Renaud, Robert Desnos, l’abbé Pierre, Jean Rictus, Aristide Bruant, Voltaire, Pablo Neruda, Léon Gontran Damas, Martin Luther King, Aimé Césaire, Marianne Cohn dite Colin, Henri Michaux, Marwan Ali, Maram al-Masri, Georges Brassens, Primo Levi, René Char, Parviz Khazraï, Charles Bukowski…

 

 

Tout artiste aujourd’hui est embarqué dans la galère de son temps… Nous sommes en pleine mer. L’artiste, comme les autres, doit ramer à son tour, sans mourir s’il le peut, c’est-à-dire en continuant de vivre et de créer.
Camus

 

 

 

Vidéos

Création de la lecture spectacle, février 2022. Photos d'Ernesto Timor, montage de François Chaffin.

"Poésie de combat", lecture-spectacle du Théâtre du Menteur

Lecture spectacle pouvant se jouer en tous lieux (ne nécessite pas de matériel technique)  : bibliothèques, établissements scolaires, ERP, centres culturels, extérieurs, etc.

Distribution

Philippe Laccarrière : contrebasse, clavier
Céline Liger, François Chaffin : voix, loop, archives sonores
Une création du Théâtre du Menteur en partenariat avec Au Sud du Nord

Dates 2022

◗ 17 février, 19h, le TAG, Grigny (91) CRÉATION
◗ 9 juin à 14h30, EHPAD Harmonie, Boissy-St-Léger 
◗ 18 juin à 16h, Médiathèque de Limeil-Brévannes
◗ 3 septembre à 14h30, Festival Au Sud du Nord, Itteville, Salle Georges Brassens
◗ 19 avril à 13h, lycée Kernanec, 91 avenue du Docteur Calmette, 59702 Marcq-en-Baroeul

Conditions

Durée : 60 minutes
Pour tous les publics à partir de 13 ans

Pour les conditions techniques et financières, merci de vous reporter au catalogue de nos lectures, téléchargeable ci-dessous…

File dans ta tombe sans faire de saletés

J’ai fini de gerber

refermé la porte

allumé les phares repris la route

mis le cap sur le soleil levant plein est

essayant de me souvenir où j’habitais.

Seulement le monde touche à sa fin

et je suis incapable d’écrire là-dessus.

Je suis pas émerveillé par les planètes
je n’ai rien contre…
Disons juste que des coquilles d’arachides dans un cendrier,
c’est ça pour moi les planètes.

Nos os

tels des tiges dressées vers le ciel

crieront victoire jusqu’à la fin des temps.

Je verserai une larme pour avoir eu raison.

Jamais nous n’aurions dû exister !



d’après Tempête pour les vivants et les morts de Charles Bukowski

À propos de l’auteur

Charles Bukowski est l’un des poètes les plus célèbres d’Amérique et sans doute le plus influent. Né en 1920 en Allemagne, arrivé aux États-Unis à l’âge de deux ans, il a été élevé à Los Angeles, ville dans laquelle il a vécu pendant plus de 50 ans. Auteur reconnu d’une œuvre multiple devenue une référence mondiale, il est mort en Californie, à l’âge de 73 ans, peu de temps après avoir achevé son dernier roman, Pulp.

À propos de Tempête pour les vivants et les morts

En 2019, la maison d’édition Au diable Vauvert publie Tempête pour les vivants et les morts, une anthologie de poèmes, parfois inédits, parus dans d’obscurs magazines ou publiés dans des fanzines confidentiels. L’opus regroupe les stances de quatre décennies où l’on découvre la poésie de Bukowski, profonde, rythmée, transgressive, hilarante, vernaculaire, aux antipodes de la littérature académique.

« Une formidable anthologie. » Le Monde. « Une poésie au ras de la vie, enragée, caustique. » Libération. «  Un cocktail éthylique de beauté et de laideur, d’énergie et de désillusion, d’humour et de provocation. » Le Temps.

À propos de File dans ta tombe sans faire de saletés

Empruntant son titre à l’un des poèmes de l’ouvrage, notre lecture musicale est un montage textuel ciselé et percutant qui fait la part belle à la musicalité, à la rythmicité et à la poétique singulière de Buk. Enchâssée dans la musique électro-inventive du groupe Appat203, la prose de Bukowski, posée à fleur de peau par François Chaffin, s’offre aux spectateurs dans toute son énergie et son impertinence, à la manière d’un concert de mots sensible et tonitruant.

Teasers
Décembre 2022, montage de François Chaffin sur des photos d’Ernesto Timor, juillet 2022 au TAG, Grigny (91).

 

Juillet 2022, captation vidéo à La Pitrerie, Suisse.

Photos
Juillet 2022, images de répétition. Toutes photos © Ernesto Timor.

 

J’ai 90 000 dollars à la banque / 50 balais / 125 kilos sur la balance / jamais réveillé au son d’une alarme et suis plus proche de Dieu que ne l’est le moineau. 

 

 

 

"File dans ta tombe sans faire de saletés", lecture-spectacle du Théâtre du Menteur

Lecture spectacle pouvant se jouer en tous lieux (ne nécessite pas de matériel technique)  : bibliothèques, établissements scolaires, ERP, centres culturels, extérieurs, etc.

Distribution

Découpage textuel, voix et bruitisme : François Chaffin

Composition et jeu : Appat 203 – Nicolas Verger (synthés, machines) et Olivier Métayer (machines rythmiques et boucleuses)

Texte édité par Au diable Vauvert (2019), traduction Romain Monnery

Dates 2022

◗ 20 octobre 2022 à 19h30, Les Inattendues au TAG, Grigny (91)
◗ 21 octobre 2022 à 20h30, Festival Si(non) oui, Salle de la Grange, Le Plessis-Pâté (91)
◗ 21 janvier 2023 à 19h, médiathèque (dans le cadre des Nuits de la lecture), Saulx-les-Chartreux (91)

Conditions

Durée : 60 minutes
Pour tous les publics à partir de 15 ans

Pour les conditions techniques et financières, merci de vous reporter au catalogue de nos lectures, téléchargeable ci-dessous…

A télécharger (pour les pros)

Reptile de poche

— Et tout est venu de là
(d’un geste vague il montre autour de lui tout ce qu’il est incapable de nommer).
Venu de là… de la rencontre entre le chaos et une force éternelle qui s’appelle Éros.
Le ciel et la terre avec les océans tout ça est sorti de cette collision
et enfin l’existence parce qu’avant il n’y avait rien mais Éros était déjà là.
Il attendait. Et le temps passe.
Infiniment… 

— J’aimerais beaucoup faire sexe avec toi

— Pardon ?

— Si possible

— Si tu désires

— Si partage

— Si sauvage alors j’aimerais bien

— Bon. Oui. On fait sexe…

— Tour de magie !

— Ah ?

— Je te regarde. Tu es là. Déjà : magie.

— Mais…

— Car il y a un mais ?

— Oui. Je ferme les yeux.

— Bravo.

— Attention !

— Roulements de tambour…

— Je FERME les yeux !

— Hop !

— Ben ça ? !

— Tu es encore là.

— Mon Dieu !

— Magie. 

— Qu’est-ce qui te fait croire que tu m’aimes ?

— Tout

— Complètement tout

— Mes températures excessives

— Mes montées en tours

— Mes gaz

— Mon pouls qui s’énerve

— Mes adducteurs qui déconnent

— Absolument tout…

— Voilà d’où nous venons et qui nous sommes. Les résidus d’une collision. Les hommages collatéraux de l’amour. Son mouvement. Sa giclée. Un départ de feu…

— Alors pourquoi tout ce sang ?

— Pourquoi choisir le cœur si c’est pour viser dedans ?

— Vous dansez ?

— De quelle musique parle-t-on ?

— Elvis Piaf

— Elvis Piaf ? !

— Oui

— Je danse…

 

Version légère du concert de mots Reptile

Sans décors ni lumières, mais avec les deux comédiens, tout le texte et toute la bande son !

Alliage de textes parlés et rythmés enchâssés dans la musiques et diverses matières sonores, cette lecture est à la croisée des chemins entre le théâtre et l’oratorio électrique.
En nous plongeant dans les entrailles d’un studio d’enregistrement, où se mélangent les voix du cinéma et des textes sauvages soulevés par les micros, Reptile est un concert de mots sur cette force primitive qui nous traverse le cœur et nous transporte au-delà de toute raison.
Le jeu échappe ainsi à la vérité naturaliste, pour aller respirer, à travers les matières sonores, l’harmonie et la rythmicité propres au chant, à la scansion, au chœur…

Le cœur ce n’est pas pour les chiens. Le cœur c’est le symbole. C’est le cœur qui a été choisi. Pas le poil pas l’intestin pas le gros orteil c’est le cœur qui fait l’amour. Le cœur. Homme ou femme le cœur. Pas le poumon. Pas l’hypophyse. Pas une vulgaire glande. Le cœeeeeur !…

 

 

Photo © Ernesto Timor Rocks - Reptile, version poche


Nos lectures musicales peuvent se jouer en tout lieu équipé ou non, obscur ou non, gradiné ou non (bibliothèques, établissements publics, salles polyvalentes, centres culturels, foyers des théâtres, festivals, extérieurs, etc.).  Ces lectures vivantes sont techniquement autonomes, rapides à installer, économiquement éthiques et génératrices de rencontres passionnées avec les publics…

Distribution

Textes et mise en voix : François Chaffin
Jeu : Céline Liger, François Chaffin
Musiques : Appat203 (Nicolas Verger et Olivier Métayer), Benjamin Coursier, Frédéric Chopin
Esthétique sonore : Denis Malard et François Chaffin
Collaborations chant et mouvement : Chantal Dayan et Alexandre Thery
Photos, graphisme, communication : Ernesto Timor
Administration : Louise Romé
Production : Théâtre du Menteur. Coproduction et diffusion : Amin théâtre / le TAG
Reptile a reçu l’aide au projet de la DRAC Ile-de-France, de la Région Ile-de-France et de la SPEDIDAM

Dates

◗ 27 juillet 2022, Festival Textes en l’air, Saint Antoine l’Abbaye
◗ 1er et 2 décembre 2022 à 20h, Chok Théâtre, Saint-Etienne
◗ 11 juin 2023 à 20h en clôture du festival de Cerny (91)
◗ 21 juillet 2023, festival Barak’théâtre, Corbeil-Essonnes (91). 

Conditions
Pour les conditions techniques et financières, merci de vous reporter au catalogue de nos lectures, téléchargeable ci-dessous…

Reptile

— Et tout est venu de là
(d’un geste vague il montre autour de lui tout ce qu’il est incapable de nommer).
Venu de là… de la rencontre entre le chaos et une force éternelle qui s’appelle Éros.
Le ciel et la terre avec les océans tout ça est sorti de cette collision
et enfin l’existence parce qu’avant il n’y avait rien mais Éros était déjà là.
Il attendait. Et le temps passe.
Infiniment… 

— J’aimerais beaucoup faire sexe avec toi

— Pardon ?

— Si possible

— Si tu désires

— Si partage

— Si sauvage alors j’aimerais bien

— Bon. Oui. On fait sexe…

— Tour de magie !

— Ah ?

— Je te regarde. Tu es là. Déjà : magie.

— Mais…

— Car il y a un mais ?

— Oui. Je ferme les yeux.

— Bravo.

— Attention !

— Roulements de tambour…

— Je FERME les yeux !

— Hop !

— Ben ça ? !

— Tu es encore là.

— Mon Dieu !

— Magie. 

— Qu’est-ce qui te fait croire que tu m’aimes ?

— Tout

— Complètement tout

— Mes températures excessives

— Mes montées en tours

— Mes gaz

— Mon pouls qui s’énerve

— Mes adducteurs qui déconnent

— Absolument tout…

— Voilà d’où nous venons et qui nous sommes. Les résidus d’une collision. Les hommages collatéraux de l’amour. Son mouvement. Sa giclée. Un départ de feu…

— Alors pourquoi tout ce sang ?

— Pourquoi choisir le cœur si c’est pour viser dedans ?

— Vous dansez ?

— De quelle musique parle-t-on ?

— Elvis Piaf

— Elvis Piaf ? !

— Oui

— Je danse…



Le spectacleVersion de pocheLe livre

À la croisée du théâtre et de la musique, Reptile est un concert de mots qui fait écho au désordre de l’amour, à nos pulsions de vie et de mort, vibrantes d’énergie, de chaos et de vitalité !
En nous plongeant dans les entrailles d’un studio d’enregistrement, où se mélangent les voix du cinéma et des textes sauvages soulevés par les micros, Reptile est un oratorio électrique offrant voix et mouvements à cette force primitive qui nous traverse le coeur et nous transporte au-delà de toute raison..

— Mais qu’est-ce qui te fait croire que tu m’aimes ?
— Tout. Complètement tout. Mes températures excessives. Mes montées en tours. Mes descentes et mes glissades. Le couinement de mes organes. Mes adducteurs qui déconnent. Ma bouche qui transpire. Mon pouls qui s’énerve. Mes pensées qui crépitent. Et mes frissons. Absolument tout !

 

 

Médias


 

 

Extraits de presse

Comme un oratorio électrique et hors du temps, Reptile parle tout à la fois à nos âmes, nos tripes et notre cœur. Une élégie sans trame, qui file au cours des émotions et des mots, des désirs et des maux. Dans la trame poétique incomparable de Chaffin. Un tourbillon poétique, teinté de rouges, de bleus et d’or.
Karine Prost, Rue du théâtre, le 15 juillet 2021. Lire l’intégrale.

Reptile est une invitation, celle du partage de mots, le temps d’un spectacle, autour de cette alchimie que deux êtres peuvent vivre, l’amour. Et qu’est-ce qu’il est bon de vivre ce désordre en leur compagnie ! Dans cet oratorio, il est donc question de pulsations, de couleur rouge, celle qui nous emporte au pays de la passion, et de voix, celles qui vont dire les mots doux, violents et crus de cet état amoureux. Que ces mots soient le fruit d’un ensemble de voix off qui fait appel à notre imaginaire collectif, ou ceux poétiques de l’écriture de François Chaffin, ils font toujours mouche et touchent en plein cœur.
Laurent Bourbousson, Ouvert aux publics, le 27 juillet 2021. Lire l’intégrale.

Paroles de spectateurs

C’est rare, par les temps qui courent, une Parole, une parole loin des actes théâtraux de communication marchande, et notamment de la vogue branchouille du théâtre documentaire-on-vous- délivre-enfin-la-vérité. Je crois que notre moyenne, la moyenne évoquée par François dans le spectacle (battements de cœur), a considérablement augmenté, grâce à vous.

Et je n’ai qu’un mot à dire : allez-y ! La seule mesure anti-covidésespération réellement efficace et qui pourrait bien vous réconcilier avec la vie, avec l’amour, sans mièvrerie, avec humour et une bande son impeccable !

Actualités de la création

Retrouvez tous les articles de sortie de résidence et de créationau fil du temps, avec des humeurs, des espoirs, des images de répétition… : Reptile en résidence

 

 

Reptile, Théâtre du Menteur - photo et graphisme © Timor Rocks


Distribution

Durée 1h05

Texte : François Chaffin
Jeu : Céline Liger, François Chaffin
Musiques : Appat203 (Nicolas Verger et Olivier Métayer), Benjamin Coursier, Frédéric Chopin
Lumière et régie : Manu Robert
Dramaturgie sonore, scénographie, costumes : Les Reptiles associés
Collaborations mouvement et chant : Alexandre Thery et Chantal Dayan
Photos, communication graphique : Ernesto Timor
Administration et suivi de production : Louise Romé 

Partenaires de production

Production : Théâtre du Menteur
Coproduction et diffusion  : Amin théâtre / le TAG
Autres partenaires de diffusion  : Le Grand Parquet (Paris), Théâtre Dunois (Paris), TVH (Bagneux).
Le spectacle a reçu l’aide au projet de la Région Ile-de- France et de la DRAC Ile-de-France, et l’aide à la B.O dramatique et l’aide à la création de la SPEDIDAM.
La Cie est soutenue par la Région Île-de-France et le Département de l’Essonne.

 

Dates

Dates
◗ 26 mars 2021, le TAG, Grigny (91)
◗ 3 et 4 juin 2021 à 19h : le Grand Parquet, Paris 19
◗ Avignon Off : du 7 au 31 juillet 2021, les jours impairs à 17h15, Artéphile
◗ du 7 au 13 décembre 2021 (horaires variables) : Théâtre Dunois, Paris 13
◗ 9 novembre 2022 à 20h30, EMC de Saint-Michel-sur-Orge
◗ 6 décembre 2022 à 20h30, Théâtre Victor Hugo, Bagneux
◗ 1er avril 2023 à 20h, Dieppe Scène nationale
◗ 7 avril 2023 à 20h30, Espace culturel Boris Vian, Les Ulis
◗ 6 juillet 2024 : Pollen Festival à Sion (Valais, Suisse) – 18h

A visionner ou télécharger (pour les pros)

Reptile de poche

Version légère du concert de mots Reptile

Sans décors ni lumières, mais avec les deux comédiens, tout le texte et toute la bande son !

Alliage de textes parlés et rythmés enchâssés dans la musiques et diverses matières sonores, cette lecture est à la croisée des chemins entre le théâtre et l’oratorio électrique.
En nous plongeant dans les entrailles d’un studio d’enregistrement, où se mélangent les voix du cinéma et des textes sauvages soulevés par les micros, Reptile est un concert de mots sur cette force primitive qui nous traverse le cœur et nous transporte au-delà de toute raison.
Le jeu échappe ainsi à la vérité naturaliste, pour aller respirer, à travers les matières sonores, l’harmonie et la rythmicité propres au chant, à la scansion, au chœur…

Le cœur ce n’est pas pour les chiens. Le cœur c’est le symbole. C’est le cœur qui a été choisi. Pas le poil pas l’intestin pas le gros orteil c’est le cœur qui fait l’amour. Le cœur. Homme ou femme le cœur. Pas le poumon. Pas l’hypophyse. Pas une vulgaire glande. Le cœeeeeur !…

 

 

Photo © Ernesto Timor Rocks - Reptile, version poche


Nos lectures musicales peuvent se jouer en tout lieu équipé ou non, obscur ou non, gradiné ou non (bibliothèques, établissements publics, salles polyvalentes, centres culturels, foyers des théâtres, festivals, extérieurs, etc.).  Ces lectures vivantes sont techniquement autonomes, rapides à installer, économiquement éthiques et génératrices de rencontres passionnées avec les publics…

Distribution

Textes et mise en voix : François Chaffin
Jeu : Céline Liger, François Chaffin
Musiques : Appat203 (Nicolas Verger et Olivier Métayer), Benjamin Coursier, Frédéric Chopin
Esthétique sonore : Denis Malard et François Chaffin
Collaborations chant et mouvement : Chantal Dayan et Alexandre Thery
Photos, graphisme, communication : Ernesto Timor
Administration : Louise Romé
Production : Théâtre du Menteur. Coproduction et diffusion : Amin théâtre / le TAG
Reptile a reçu l’aide au projet de la DRAC Ile-de-France, de la Région Ile-de-France et de la SPEDIDAM

Dates

◗ 27 juillet 2022, Festival Textes en l’air, Saint Antoine l’Abbaye
◗ 1er et 2 décembre 2022 à 20h, Chok Théâtre, Saint-Etienne
◗ 11 juin 2023 à 20h en clôture du festival de Cerny (91)
◗ 21 juillet 2023, festival Barak’théâtre, Corbeil-Essonnes (91). 

Conditions
Contactez-nous pour les conditions !

Reptile c’est aussi un livre ! Version plus qu’intégrale du texte de François Chaffin, dans une autre mise en espace, de papier cette fois. À travers les photographies d’Ernesto Timor qui surgissent en regard des mots, il s’y invite un genre de troisième personnage hybride, floral, scandaleusement écarlate, qui offre en écho son drôle de cinéma.


Paru en juillet 2021. Co-édition Théâtre du Menteur / Image Latente. En vente à l’occasion des représentations, disponible sur commande en librairie ou directement en ligne chez Image Latente.

 

Jean de la Fontaine, chroniques de l’intemporel



1621-2021 : quadricentenaire de la naissance de Jean de La Fontaine !

Le récit (histoire et œuvre) de Jean de La Fontaine est ici interprété par Céline Liger et François Chaffin, sous la forme ludique d’une émission de télévision. La journaliste bombarde de questions le fabuliste et sollicite parfois le public, en l’invitant à faire état de ses connaissances sur cet auteur majeur de la littérature française.

Impertinentes, poétiques et politiques, les réponses de La Fontaine, empruntées à son œuvre (fables, correspondance, nouvelles, etc.), nous offrent un voyage joyeux et actuel au cœur de l’homme et de la société…

 

 

 

Quelques repères sur Jean de la Fontaine

Jean de la Fontaine a marqué l’histoire par ses Fables. Son œuvre occupe une place de choix dans le patrimoine culturel français et certains préceptes sont entrés dans la sagesse populaire.

Né à Château-Thierry, dans la campagne picarde, le 8 juillet 1621, Jean de La Fontaine grandit en se passionnant pour la lecture d’œuvres antiques. Parallèlement à ses études, il fréquente un salon de jeunes passionnés de littérature, les « chevaliers de la table ronde » et compose ses premiers vers.

En 1654, La Fontaine publie sa première comédie  : l’Eunuque, adaptée du poète latin Térence. La mort de son père, en 1658, le laisse dans une situation financière inconfortable qui le conduit à chercher un protecteur. Il le trouve alors en la personne de Nicolas Fouquet, surintendant des finances pour qui il compose plusieurs œuvres dont des ballades, des sonnets et le poème héroïque Adonis en 1658. Le poète fréquente alors les sociétés précieuses et rencontre d’autres grands artistes dont Charles Perrault et Molière. Il vit entre Paris et Château-Thierry, sa ville natale, où il exerce notamment la charge de maître particulier des eaux et forêts.

Lorsque Fouquet tombe en disgrâce en 1661, La Fontaine lui reste fidèle et prend sa défense avec sa poésie dans l’Elégie aux nymphes de Vaux en 1662 et l’Ode au roi l’année suivante. Suite à ces publications, le poète préfère s’exiler quelques temps à Limoges. Pendant ce voyage, il écrit à sa femme une série de lettres qui seront publiées en 1663 sous le titre la Relation d’un Voyage de Paris en Limousin et qui rassemblent des descriptions des paysages et villes traversés. A son retour à Château-Thierry quelques mois plus tard, La Fontaine courtise la duchesse de Bouillon et la persuade de devenir sa nouvelle protectrice. Elle lui permet en 1664 d’obtenir à Paris le poste de gentilhomme servant chez sa nouvelle bienfaitrice, la duchesse d’Orléans. Il connaît alors le succès dans les salons et publie de nombreuses œuvres, dont les trois recueils de Contes et Nouvelles en Vers publiés en 1665, 1666 et 1671. Il s’essaie aussi au roman avec Les amours de Psyché et de Cupidon (1669).

Jean de la Fontaine, chroniques de l’intemporel, lecture-spectacle du Théâtre du Menteur - Photo et graphisme © Timor Rocks !

Programmée en médiathèque, dans l’espace public (intérieur ou extérieur), en festival, en théâtre ou tous lieux non équipés, cette lecture vivante est techniquement autonome, rapide à installer, économiquement éthique et génératrice de rencontres passionnées avec les publics à partir de 11 ans !

Distribution

Texte : Jean de La Fontaine et création collective du Théâtre du Menteur
Jeu et mise en voix : Céline Liger et François Chaffin
Illustrations sonores : François Chaffin

Dates

Création 2021

Conditions

Durée : 60 minutes
Recommandé pour tous les publics à partir de 11 ans

Contactez-nous pour les conditions !

A télécharger (pour les pros)

Boris Vian, la vie jazz

Il ne sert à rien de vivre normalement :
la normalité n’existe pas.

Le tournoiement du monde
Même si je me tiens fainéant plus qu’un roi
Ne s’arrêtera point. C’est fort heureux, ma foi,
Mais ça m’est bien égal.

Tout a été dit cent fois,
Et beaucoup mieux que par moi.
Aussi quand j’écris des vers
C’est que ça m’amuse
C’est que ça m’amuse
C’est que ça m’amuse
… et je vous chie au nez.

Il ne faut jamais croire les femmes, même avec une fleur.

Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame 
Avant d’avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu’est le plus fort



Le Théâtre du Menteur s’associe à Philippe Laccarrière, contrebassiste de jazz, pour une lecture musicale autour de la vie et de l’œuvre de Boris Vian, dont on célèbre le centenaire de la naissance.

Boris vian, la vie jazz est le portrait d’un auteur aux multiples talents — ingénieur, poète, écrivain, chanteur, trompettiste — et de son époque.
La lecture témoigne d’une œuvre composite et singulière où se révèlent l’écho de sa puissance littéraire et son acuité à parler des hommes. 
Le dispositif sonore enchâsse les voix amplifiées dans les musiques et les atmosphères sonores en résonance avec les textes lus.
Sur scène, deux comédiens et un musicien offrent à entendre la beauté et la mélancolie désabusée de celui qui se fit connaître avec J’irai cracher sur vos tombes.

Extraits vidéo

Traces choisies de représentations

Théâtre Dunois, Paris 13, janvier 2020.

Festival Uzeste Musical, août 2019.


Photos
Mars 2020, images d’une représentation à la médiathèque Boris Vian, Chevilly-Larue (94). Toutes photos © Ernesto Timor.

 

Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s’amène
Avec sa gueule moche
Et qui m’ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame 
Avant d’avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu’est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d’avoir goûté
La saveur de la mort… 

Extrait de Je voudrais pas crever.

 

Ingénieur de formation, Boris Vian débute sa carrière artistique en tant que trompettiste dans les clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. Les pastiches de romans noirs américains qu’il écrit sous le pseudonyme de Vernon Sullivan rencontrent succès et scandale : J’irai cracher sur vos tombes, l’un des best-sellers de l’année 1947, Et on tuera tous les affreux et Les Morts ont tous la même peau. Par contre, les romans qu’il signe de son véritable nom dans les années d’après-guerre, Vercoquin et le plancton, L’Ecume des jours ou encore L’Arrache-cœur, ne lui apportent pas la notoriété escomptée. Egalement auteur de pièces de théâtre, de chansons et de poèmes, de critiques musicales, Vian mêle dans ses romans humour et mélancolie à une écriture poétique qui met en valeur son imagination débordante. Malade du cœur depuis l’adolescence, il succombe à l’âge de 39 ans, laissant derrière lui une œuvre riche et variée qui reste à ce jour inimitable.

Boris Vian, la vie jazz, lecture-spectacle du Théâtre du Menteur

Lecture spectacle pouvant se jouer en tous lieux (ne nécessite pas de matériel technique)  : bibliothèques, établissements scolaires, ERP, centres culturels, extérieurs, etc.

Distribution

François Chaffin : montage (et démontage) des textes

Philippe Laccarrière : contrebasse électrique

Céline Liger et François Chaffin : voix électriques

Production : Théâtre du Menteur / Au Sud du Nord

Dates
◗ jeudi 13 juin 2019, 19h30, La Cavalerie, Vert-le-Petit (91)
◗ samedi 22 juin 2019 à 15h, médiathèque départementale Lazare Carnot, La Ferté-Alais
◗ jeudi 22 août 2019 à 17h, parc Seguin, festival Uzeste Musical
◗ lundi 6 et mardi 7 janvier 2020 à 19h, théâtre Dunois, Paris 13
◗ mercredi 5 février 2020, Institut français, Djibouti
◗ mardi 10 mars 2020, médiathèque Boris Vian, Chevilly-Larue (94)
◗ samedi 21 mars 2020, médiathèque François Mauriac, Sainte-Geneviève-des-Bois (91)
◗ dimanche 12 avril 2020, centre artistique Yarat, Baku, Azerbaijan 
◗ jeudi 26 mars 2020, festival L’Emoi des mots, Capbreton (40)
◗ mercredi 8 juillet 2020 à 16h, devant la médiathèque mobile, stade Jean Debouzy, station de Noiseau (94)
◗ vendredi 10 juillet 2020 à 17h, devant la médiathèque mobile, 2 rue Marivaux, station Montaigut, Créteil (94)
◗ jeudi 16 juillet à 19h, le TAG, Grigny (91)
◗ mercredi 22 juillet, devant la médiathèque mobile, Ferme de Monsieur, station de Mandres-les-Roses (94)
◗ lundi 3 août 2020, festival Pirouésie, Pirou (50)
◗ jeudi 1er octobre 2020 à 18h, devant la médiathèque, La Teste-de-Buch (33)

◗ samedi 17 octobre, festival Au Sud du Nord, Domaine de Chamarande (91)
◗ vendredi 13 novembre 2020, à 17h, festival Au Sud du Nord, Bibliothèque Anne de Poitiers, Étampes (91)
◗ samedi 29 novembre, Domaine de Chamarande (91)
◗ jeudi 10 décembre à 13h30, bibliothèque, Etampes (91), festival Au Sud du Nord
◗ vendredi 8 janvier 2021 à 18h30, médiathèque, La Teste-de-Buch (33)
◗ samedi 16 janvier 2021 à 17h30, médiathèque François Mauriac, Sainte-Geneviève-des-Bois (91)
◗ samedi 27 mars 2021 à 17h30, Corbeil-Essonnes, festival Au Sud du Nord (détails à venir)
◗ 26 mars 2021 à 16h, Médiathèque de l’Abbaye – Nelson Mandela, Créteil (94)
◗ 14 avril 2021 à 18h, Maison de quartier, Limeil-Brévannes (94)
◗ 22 octobre 2022 à 15h30, médiathèque de Boissy-Saint-Léger (94)
◗ 19 novembre 2022 à 16h, médiathèque de Villecresnes (94)
◗ samedi 16 mars 2024 à 15h, médiathèque L’oiseau lire, place Lionel Lefèvre, 02700 Tergnier

 

Conditions

Durée : 60 minutes
Recommandé pour tous les publics à partir de 10 ans

Pour les conditions techniques et financières, merci de vous reporter au catalogue de nos lectures, téléchargeable ci-dessous…

A visionner ou télécharger (pour les pros)
Catalogue de toutes nos lectures musicalesTélécharger le PDF

 

Captation vidéo intégrale (janvier 2020 au théâtre Dunois)


Jack !

Nous sommes infatigablement sur le point de chuter…



Texte écrit et lu par François Chaffin.
Récit d’une immersion en milieu psychiatrique.

Texte publié en 2006  aux éditions Le bruit des autres.

 

 

Nous sommes infatigablement sur le point de chuter
et, sans préjuger de quoi que ce soit,
pour certains nous allons devenir fous,
pour d’autres nous ne le serons jamais assez… 

 

Au mois de juin 2005, trois auteurs s’installent au sein du Pavillon des ambulanciers de l’hôpital psychiatrique Esquirol à Limoges, afin de vivre et faire langue de cette expérience humaine hors norme.

Jack est l’avatar créé par François Chaffin pour dialoguer avec les habitants d’Esquirol (soignés et soignants) et tenter de formaliser par le verbe l’immense liberté de ton et de pensée qui caractérise la parole de celles et ceux qui habitent les territoires sans frontière de la psyché…

Une ode à la singularité !

 

Lecture spectacle pouvant se jouer en tous lieux (ne nécessite pas de matériel technique)  : bibliothèques, établissements scolaires, ERP, centres culturels, extérieurs, etc.

Distribution

François Chaffin : texte et voix

Musiques de Benjamin Coursier, Nicolas Verger, Olivier Métayer, Chopin, Farewell Poetry

Dates
◗ jeudi 28 novembre 2019 de 9h30 à 16h30 au 2e Forum ouvert du Conseil départemental de l’Essonne, Conservatoire à rayonnement départemental Paris-Saclay
◗ vendredi 28 février 2020, 19h30, La Cavalerie, Vert-le-Petit (91)
◗ samedi 7 novembre 2020, 12h, Sinon oui (festival de performances du collectif pour la culture en Essonne), Ste Geneviève-des-bois (91) 

Conditions

Durée : 35 minutes
Recommandé pour tous les publics à partir de 13 ans

Pour les conditions techniques et financières, merci de vous reporter au catalogue de nos lectures, téléchargeable ci-dessous…

Le droit à la paresse



Insoumis, polémiste, gendre de Marx, député, en fuite en Espagne, en exil à Londres, suicidé volontaire avec sa femme Laura à Draveil en 1911, la vie de Paul Lafargue est un vrai roman…

Avec Le Droit à la paresse (1880), manifeste pour la liberté d’esprit et contre l’abrutissement des masses par le travail, l’auteur écrit le texte ultime de l’économie, sur lequel se fonde le mouvement qui réalisera la puissance humaine atteinte sous le capitalisme, c’est-à-dire la révolution socialiste.

Argumenté, instructif et surtout drôle, dénonçant un illusoire droit au travail qui n’est pour lui que droit à la misère, ce court pamphlet vise à réhabiliter la paresse comme un droit fondamental de l’homme, affirmant que le prolétariat n’a pas besoin de parler davantage d’économie, mais qu’il doit s’emparer de la politique.

 

 

Jéhovah, le dieu barbu et rébarbatif, donna à ses adorateurs le suprême exemple de la paresse idéale ; après six jours de travail, il se reposa pour l’éternité

 

 

 

Le droit à la paresse, lecture-spectacle du Théâtre du Menteur

Lecture spectacle pouvant se jouer en tous lieux (ne nécessite pas de matériel technique)  : bibliothèques, établissements scolaires, ERP, centres culturels, extérieurs, etc.

Distribution

Philippe Lacarrière : musique et humeurs
François Chaffin : voix et raffut :
Production : Théâtre du Menteur / Au Sud du Nord

Dates
◗ vendredi 19 avril 2019, 19h30, La Cavalerie, Vert-le-Petit (91)
◗ jeudi 27 juin 2019, 20h30, Espace 44, Paris 19
◗ lundi 3 février 2020, Institut français, Djibouti
◗ Mardi 1er août 2020, 18h, Festival des 7 lunes, Lapte (43) report sur l’édition 2021
◗ dimanche 4 octobre 2020, festival Au Sud du Nord, Cerny (91)
◗ jeudi 5 août 2021, festival Pirouésie, Pirou (50)
◗ samedi 7 août 2021, Festival des 7 lunes, Lapte (43)

Les dates barrées ont dû être annulées dans le cadre des mesures de fermeture des lieux publics dans le cadre de la crise sanitaire. Nous vous tiendrons informés si des dates de report peuvent être programmées.

Conditions

Durée : 60 minutes
Recommandé pour tous les publics à partir de 10 ans

Pour les conditions techniques et financières, merci de vous reporter au catalogue de nos lectures, téléchargeable ci-dessous…

Bulletin de juillet-août 2018



C’est l’été !
À force de lumière la nuit
Il sera jour en plein théâtre
Le jour il fera feu dans nos histoires
Et sortis de toute mythologie
Un taureau caressera une sirène
Sur les plages de Corinthe
Où l’on préfère la toge au maillot de bain…
 
Citadin, rupestre, aquatique ou montagnard, les Menteurs vous souhaitent un été tout en voyage…

 

François Chaffin


51 mots (pas un de plus)

Le texte de 51 mots pour dire la sueur, à force de métamorphoses correctives, est enfin prêt ! À quoi ? Mais à passer l’été pour devenir voix, geste, action, transmission, tentative… Nous débuterons les répétitions en septembre, et nous en irons vers la création programmée au TAG (Grigny) au début de l’année 2019. En savoir plus

 

Toujours vivant(e)s
Nos lectures vivantes le Rire de Mai 68 et le Grand Vacarme (centenaire de la guerre 14-18) vont à nouveau sillonner les saisons, passant du festival des sept lunes à Lapte pour filer à Djibouti, Bruxelles, l’Essonne et s’en aller vers l’hiver prochain…